Quand dès votre plus jeune âge, les hommes vous conditionnent culturellement à mettre un voile pour préserver votre pudeur, ce n’est pas un choix, c’est du lavage de cerveau : le patriarcat. Il n’y a là aucune liberté consciente.
Et ce constat vaut pour toutes les religions qui justifient ou imposent des restrictions à nos femmes, filles, mères, sœurs ou amies.
Si le voile était bon, il le serait aussi pour les hommes.
Nos femmes ne sont pas en sucre. Ce ne sont pas des petites choses fragiles qu’il faudrait absolument protéger. J’en ai quatre autour de moi, croyez-moi.
J’aimerais une fois pour toute que ceux qui se disent de gauche, censés normalement défendre les valeurs d’égalité entre les femmes et les hommes arrêtent de faire du clientélisme électoral en défendant les pires idées d’asservissement du sexe féminin parce que « c’est leur choix ».
Depuis Paris, on ne peut pas se dire solidaire des femmes iraniennes qui enlèvent leur voile au risque de leur vie, et en même temps considérer que le voile est « un embellissement » pour les jeunes françaises.
Comme je comprends tout à fait l’embarras de l’Union Européenne 🇪🇺 qui après avoir fait la promotion du voile islamique est incapable de répondre à la détresse des jeunes iraniennes qui se font tirer dessus à bout portant.
Nous ne sommes plus en termes de valeurs que l’ombre de nous-mêmes. Nos contradictions et nos failles nous sautent au visage tous les jours.
Il n’est jamais trop tard pour reprendre bonne conscience.
Et évidemment, je sais faire la différence entre voile et voile. Entre le désir de cacher ses cheveux et celui d’être asservi aux hommes et à son pouvoir.
Churchill