L’école polytechnique, fondée en 1794 sous la convention puis militarisée en 1804 par Napoléon, est la meilleure école d’ingénieurs en France. Elle figure parmi les sept grandes écoles militaires françaises. Elle forme depuis sa création des ingénieurs choisis sur concours, un des plus difficiles, qui fait d’elle une école d’excellence.
Parmi ses illustres anciens élèves, on peut citer les mathématiciens Henri Poincaré, Benoît Mandelbrot, les Nobels d’économie Maurice Allais et Jean Tirole, et le Nobel de physique Henri Becquerel.
Les entreprises Schlumberger et Citroën ont également été fondées par des anciens de l’école. D’autres élèves ont dirigé des grandes entreprises françaises : Carlos Ghosn, Michel Pébereau, Bernard Arnault et Claude Bébéar pour ne citer qu’eux.
L’école vient d’attirer l’attention des médias ces derniers jours.
Plusieurs grands quotidiens nationaux ont publié des articles sur la cérémonie de remise des diplômes de L’école Polytechnique.
Voici quelques extraits :
Dans des discours qu’ils qualifient eux-mêmes d’une « radicalité inédite dans l’histoire de l’institution », ils demandent à leurs camarades et alumni de « s’engager d’urgence pour stopper l’effondrement du vivant », précise leur communiqué diffusé par les étudiants.
« Les rapports du Giec et de l’IPBES sont sans appel : nous devons résoudre en 30 ans le défi écologique, un défi existentiel et civilisationnel dont l’enjeu est la possibilité même de soutenir la vie », lance l’un d’eux sur scène.
Dans leur communiqué, ils pointent en effet que si Polytechnique les a formés à devenir des ingénieurs «au service de l’intérêt général », ce dernier ne converge pas nécessairement vers l’écologie.
« Le modèle de réussite proposé tend à ignorer l’urgence écologique et sociale », assènent-ils. Ils accusent même Polytechnique de compter dans son conseil d’administration, « les représentants de TotalEnergies et d’Air France mais aucun membre issu de la société civile ». À la place, ils aimeraient «de nouvelles formes d’organisation, plus transparentes et plus participatives ».
Premièrement, ces étudiants ont oublié de préciser qu’il y a bien deux représentants des élèves au conseil d’administration. Étaient-ils minoritaires ou majoritaires à cette cérémonie ? L’article ne le précise pas. Dans le cadre d’une totale liberté d’expression, ils ont le droit d’exprimer leurs opinions tout en respectant celles des autres. Charge à ceux qui sont en désaccord de démontrer qu’ils se trompent d’analyse.
Deuxièmement, la qualité de l’enseignement reçue devrait leur permettre de réfléchir et de trouver des solutions à des problèmes qu’ils jugent existentiels à court terme : 30 ans.
Il ne m’appartient pas de leur donner des leçons, juste des pistes de réflexions. Dans le domaine scientifique, on se doit de conserver un esprit critique. Un autre conseil est de relire ou apprendre la théorie des systèmes complexes qui analyse l’interdépendance entre chacun des systèmes.
La terre compte 8 milliards d’habitants dont 300 millions aux USA, plus de 1 milliard en Chine et de même qu’en Inde. Dans l’hypothèse où les 65 millions de français s’éclairaient à la bougie, l’impact en serait epsilonesque sur les émissions de CO2.
Les gros émetteurs de C02 étant les pays cités ci-dessus.
La terre s’est formée il y a plus de 4 milliards d’années et a connu plusieurs cycles de glaciation et de réchauffement. Trente ans à l’échelle de la terre sont négligeables et ne peuvent rien sur des dynamiques de long terme. Toutefois, cela n’interdit pas de réfléchir à des solutions.
A titre d’exemple, des pays ont réussi à désaliniser l’eau de mer pour alimenter leur réseau d’eau potable. Une start-up produit même de l’eau à partir de l’air.
Qui aurait pu imaginer qu’Elon Musk, dans son ambition de conquête spatiale, réussisse à créer une fusée réutilisable ? Vous avez des rêves et des idées ? Contactez des VC pour vous aider comme le fait la Silicon Valley. Le capital est important.
Surtout, ne devenez pas anticapitalistes, vos rêves ne seraient plus réalisables.
Donald Duck