L’ombre sort de l’ombre : l’effet sushis
Après nous avoir donné l’extrême ponction fiscale, Dame Jeanne, revenue de sa croisade en Terre Sainte, se para de ses plus beaux atours pour accueillir en son château, le Saint Père Méluche venu nous donner la bonne parole et adouber sa candidate descendue du ciel, pour ne pas dire parachutée.
« Au sana, au sana » psalmodiait le chœur des vestales nupsiennes, dirigé par l’Aga Pagaille, alors que Père Méluche et Maire Peluche posaient pour la photo de circonstance.
Par delà cette iconographie béatifiante, je m’interroge quant au rôle d’une maire: être au service d’une ville et de ses habitants, ou militant(e) au service de ses seuls disciples ?
Si l’habit fait le moine ou la nonne, il est parfois trop grand pour des esprits trop étroits.
Parce que Strasbourg a un rôle européen à jouer, sa maire ne peut se jeter dans les bras d’un Premier Ministre putatif anti européen qui prône la désobéissance unilatérale.
Parce que Strasbourg a une longue tradition humaniste, sa maire ne peut poser aux côtés de celui qui a si souvent rendu hommage et soutenu des dictateurs tels que Fidel Castro, Maduro ou Poutine.
Parce que Strasbourg, comme tous les alsaciens, est attachée à son Droit Local, sa maire ne peut reconnaître pour suzerain, celui qui veut l’abolir.
En se comportant ainsi, Dame Jeanne, qui est certes légitime pour la durée de son mandat, est chaque jour moins représentative de sa ville et de ses habitants.
Pétrie dans ses certitudes, elle fait fi du fossé qui se creuse entre son idéologie et les attentes déçues de ses concitoyens.
Deux ans de mandat m’ont convaincu, que définitivement, les cloches de la Cathédrale de sonneront jamais à l’unisson de celles de la place de l’Etoile.
Message personnel : Bière qui coule ne fait pas de mousse.
Je répète : Bière qui coule ne fait pas de mousse.
L’ombre