La République des couilles

Encore Médiapart, encore Plenel toujours prêt à accuser,  dénoncer, en mettant sa tête de fouine dans  la vie privée des gens. Edwy Plenel, l’homme pur de la république, Le Chevalier sans peur et sans reproche, Docteur es couilles toujours à la recherche des couilles les plus populaires de France. Edwin, Fouquier-Tinville, wokiste de la couillerie française. 

Sa dernière victime ? Damien Abad dont les prédécesseurs ont été mis à mort par le redresseur de tort, Plenel le Sage. Il faut croire que la République de Macron I et Macron II, sera frappée du sceau des violeurs. Que de sperme ! Que de sperme ! dirait Mac Mahon.

Alors ? Il a fait quoi, Abad ? Il voulait embrasser une fille dans une piscine ? Il a proféré des paroles grossières ? Les femmes « libérées » ne savent-elles plus riposter devant un mufle ?

Deux femmes ont porté plainte. La première raconte qu’en 2010, elle se serait réveillée dans une chambre d’hôtel en sous-vêtements allongée aux côtés de Damien Abad. La présumée victime aurait tout oublié après avoir descendu une coupe de champagne. 

D. Abad l’aurait-il transportée dans son lit après la coupe de champagne ? Comment ?  Aurait-il appelé du renfort ?  Le personnel de l’hôtel ?  Vu le récit de la plaignante on peut se poser toutes sortes de questions farfelues

La seconde plaignante déclare que D. Abad, le malotru, l’aurait draguée avec insistance, pourtant, elle avoue avoir accepté une relation sexuelle à laquelle elle voulait mettre fin, mais que sa prière n’aurait pas été exaucée. Alors quoi ? Violée, ou pas violée ?  

Ce n’est pas un sujet de plaisanterie ? Certes non !

Ces plaintes viennent toujours à point. Les accusateurs son prêts à dégainer les dossiers dès que le lièvre est en vue. En revanche, les femmes qui ont été victimes d’un viol, de coups et blessures de tyrannies, de persécutions physiques jusqu’à ce que mort s’en suive, sont stupéfaites du ramdam médiatique lorsqu’il s’agit de dénoncer un homme public, alors qu’elle se battent contre la lenteur des appareils sociaux et judiciaires pour obtenir un petit morceau de mouche ou de vermisseau.

Tout le monde connaît les commérages colportés dans les différents milieux sociaux professionnels, les langues se délient, les bruits qui courent deviennent des vérités, les femmes savent qui est qui, et comment fonctionnent ceux dont elles se plaignent. 

De plus en plus, une certaine catégorie de femmes sont poussées par des associations d’hystériques comme le Mouvement #MeToo, qui les encourage à prendre la parole pour dénoncer et faire tomber les hommes qu’elles ont choisi d’approcher.

#MeToo fait le même boulot que Plenel. Un travail de dénonciateurs. Aucun des deux ne parle jamais du trop grand nombre de femmes en détresse, violées, abandonnées, avec des enfants à charge, qui se retrouvent isolées et sans ressources, souvent sans aide, et qui ne font pas la une des médias, parce qu’elles ne présentent aucun intérêt si elles ne servent pas à descendre un homme public.   

Dans le cas de Damien Abad, il paraît difficile d’imaginer le ministre transporter une personne dans son lit. D. Abad souffre de déformations des articulations. L’arthrogrypose congénitale est une maladie rare, dite multiple quand elle réduit l’amplitude des mouvements. Les troubles sont extrêmement  handicapants et parfois douloureux. Le malade nécessite souvent de l’aide pour se mouvoir. D. Abad, dit lui même que pour lui un acte sexuel ne peut « survenir sans l’assistance et la bienveillance de ma partenaire ».

Le parquet de Paris ne donnera pas de suites à ces plaintes.

« En l’état, le parquet de Paris ne donne pas de suite au courrier émanant de l’Observatoire des violences sexistes et sexuelles »  

 « faute d’éléments permettant d’identifier la victime des faits dénoncés et, dès lors, faute de possibilité de procéder à son audition circonstanciée».

Il serait judicieux de laisser la justice rendre son verdict avant de mettre à terre des hommes dont la culpabilité n’a pas été prouvée ni prononcée. 

Mais les Warriors sont là, à l’affût du moindre faux pas de la société. Ce sont eux qu’il faut détruire avant qu’ils ne détruisent définitivement ce qui reste des 4 pouvoirs qui partent eux aussi en couilles.

 

Seraphine 

 

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