Il faut être bien naïf pour croire nos intellectuels vedettes du petit écran, qui constatent le déclin du wokisme aux Etats-Unis et pensent que la France suivra.
Them they iel
« A New York 30 % des enfants du primaire sont perturbés par l’appartenance d’un sexe défini. Les garçons portent des vêtements et sont coiffés comme des filles et vice versa. Certains sont, déjà à l’âge de sept ans, transsexuels et ont été opérés.
Il en est de même à l’université. Pour certains de mes étudiants, le sexe est indéfinissable et lorsque j’appelle John, prénom qui figure sur la liste d’élèves, c’est Mary qui se lève et me demande de rectifier. La seule solution est d’utiliser l’équivalent de votre iel français. En américain, on utilise They them (ils-eux), un pluriel dans une phrase au singulier, soit : They them is back = Ils eux est de retour, Un non-sens grammatical !
Délire administratif
Un autre exemple de ce délire : les formulaires administratifs de l’université. Le formulaire d’inscription à la fac se fait par internet. Il comprend deux fenêtres obligatoires, la première « Indiquez votre tendance sexuelle : Hétéro – Homosexuel – Lesbienne- Transsexuel – autres, », le second « Décrivez vos problèmes sexuels et votre expérience ».
Une Française, qui travaille au Louvre et qui souhaitait s’inscrire pour un stage d’une année, a été indignée par ces questions sans rapport avec son cursus. Elle a exprimé son irritation dans un email adressé au recteur et n’a pas été sélectionnée. On trouve les mêmes questions dans le formulaire des candidats aux postes d’enseignants.
Pour les services administratifs et employeurs, chaque individu a de nombreux problèmes et le refus de s’assumer est considéré comme une lâcheté, un manque d’honnêteté. Il va de soi que seuls les adeptes du wokisme obtiennent satisfaction.
Afin de pouvoir conserver mon poste, je me trouve obligé d’autocensurer mes propos, d’autant plus que je suis un Frenchy. Pour les Américains, les Français sont un peuple d’arriérés, qui ne vivent pas dans le monde réel. Le nom d’Eric Zemmour est bien connu ici. Les Américains ne comprennent pas son besoin d’identité culturelle judéo-chrétienne, qui n’existe pas dans ce pays où règne la mixité raciale, culturelle et religieuse.
Ils oublient que seuls les Indiens sont américains de souche. On voit en Eric Zemmour le diable, un Donald Trump européen raciste .»
Notre société subit depuis la fin de la deuxième guerre mondiale l’influence des Américains : chewing-gum, blue jeans et tenues de jogging, baskets, Coca Cola et fast food. Saurons-nous résister au wokisme? Rien n’est moins sûr.
Cole Porter