L’insignifiance,
c’est un temps sans relief

Le 27 janvier,  le Torchis ne voyant rien venir, demandait aux élus si la maire de Strasbourg ferait un discours à la mémoire des victimes de l’holocauste comme cela s’est toujours fait en Alsace.  

Nous n’avons pas eu de réponse claire, car les élus eux-mêmes attendaient un éventuel réveil de la maire qui manifeste à chaque cérémonie importante son irrespect à l’égard des strasbourgeois qu’elle traite avec mépris. 

Le 1er février, le conseiller municipal, Pierre Jakubowicz, qui revêt de plus en plus l’élu-attitude, adressait une lettre à la maire pour lui rappeler les termes de la résolution du 20 septembre.

« Le Conseil municipal de Strasbourg a adopté à l’unanimité le 20 septembre dernier, la résolution de « Raviver le flamme de la mémoire et de la citoyenneté »  Dans cette résolution la Ville s’engageait à relayer et à promouvoir des contenus liés aux temps mémoriels et à se faire l’écho des cérémonies, et à promouvoir des actions envers la jeunesse. Jouer pleinement notre rôle de serviteurs de la République, en refusant en toutes circonstances d’être complices du silence ou de l’indifférence qui tous deux font le lit d’un oubli mortifère ». 

Chaque année, le 27 janvier est le jour de la mémoire. Le monde rend hommage à la mémoire des victimes de l’holocauste, des crimes contre l’humanité, des génocides, mais aussi aux 45 millions de personnes mortes dans un conflit qui a été le plus lourd en vies humaines de toute l’histoire de l’humanité. 

L’humanité ça ne parle pas à la maire de Strasbourg qui a fait preuve d’indécence à l’égard des Strasbourgeois et de l’Alsace, théâtre de scènes d’horreur, notamment avec l’installation des camps de concentration du Struthof et de Schirmeck, les seuls camps de ce type situés en France. Le Struthof  fut un lieu d’expérimentations médicales et de déportation pour les Juifs, les Tziganes, les ennemis politiques, les homosexuels, les handicapés…

Certes, la crise sanitaire n’a pas facilité les cérémonies habituelles, pour autant, elle n’a pas empêché la maire de faire une minute de silence dans l’hémicycle et de se torcher d’un discours de quelques mots. 

Ce jour du 27 janvier où le monde se réunissait pour honorer la mémoire des victimes, la maire de Strasbourg, est restée dans son rôle : l’insignifiance.

Marianne

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