L’édito du Torchis
Viens voir les comédiens, voir les musiciens, voir les magiciens qui arrivent ….
La gauche plurielle, la gauche plus rien… Et ce n’est pas la primaire populaire qui la sauvera de son naufrage. La gauche s’est coupée depuis longtemps de ses valeurs fondamentales, elle a dédaigné le peuple au profit de ses ambitions politiques et de ses nouvelles idéologies suicidaires. Aujourd’hui, elle est représentée par sept candidats arrogants, dans le déni de leur scores, persuadés de leur éligibilité à la présidentielle. Chaque candidat est préoccupé par la gestion de son petit fond de commerce, et aucun d’entre eux ne se désisterait pour donner une chance à cette gauche moribonde sous la bannière de la “messianique” Taubira.
Les nostalgiques du PS se demandent où est passé Bernard Cazeneuve, les survivants chuchotent qu’il n’a pas voulu salir sa réputation en s’égarant au milieu d’un essaim de branquignols, obsédés par leur égo, et par l’écriture inclusive.
Alors qu’à gauche on persiste à faire des messes basses d’une secte à l’autre, voilà qu’un Ovni Coco, Fabien Roussel, vient rappeler à ses camarades qu’il faut arrêter de fumer la moquette. Il veut reprendre contact avec le peuple abandonné par une gauche devenue un organe de police de la pensée, orchestré par des chefs présomptueux, prétentieux et détestables.
La gauche a fait fi des revendications d’un peuple qui veut vivre tranquillement, qui est attaché à des valeurs conservatrices, des traditions, une identité, une langue, une culture. Elle a méprisé ce peuple qui a refusé de prendre avec elle le chemin de la révolution. Aujourd’hui, un citoyen lambda, désireux d’avoir une vie paisible, qui revendique son appartenance à son pays, à son drapeau, à sa culture, est suspecté d’être dans le camp des traîtres ou des dominateurs.
L’électorat de gauche s’est éloigné de cette nouvelle idéologie qui se reconstruit dans le rejet des traditions populaires, sur des minorités transformées en victimes de la civilisation occidentale, afin de créer une nouvelle dynamique électorale de gauche quoiqu’il en coûte. Cette gauche là, parle un jargon que le peuple ne veut pas entendre, car elle lui a confisqué ses repères, son expression, son genre, sa famille, sa sécurité. Pour la gauche, le peuple est réactionnaire, il faut le protéger malgré lui, faire la chasse aux intellectuels, surtout aux intellectuels de gauche, aux polémistes, aux comploteurs, il faut karcheriser l’espace médiatique pour sauver ce peuple conservateur indigne de la démocratie.
Face à ces nouvelles stratégies, les intellectuels de gauche ont tiré la sonnette d’alarme. Issus d’une gauche républicaine, ils ont tous dénoncé le revirement de la gauche contre ses propres valeurs. Ils ont tous été chassés de leur propre camp.
Les intellectuels et l’électorat de gauche semblent séduits par le discours de Fabien Roussel, le seul qui s’intéresserait à la question sociale. D’ici que nous ayons un président communiste il n’y a qu’un pas, mais l’exception française n’a pas dit son dernier mot.
Séraphine