Des jeunes femmes de Strasbourg disent avoir été piquées avec des seringues de GHB.
La drogue du violeur circule-t-elle dans les bars et boites de nuit de la capitale européenne ? C’est le témoignage de plusieurs jeunes femmes. Des craintes confirmées par les échanges entre les étudiantes sur les réseaux sociaux.
Elles disent avoir ressenti comme une légère piqûre comme celle d’un insecte, puis avoir perdu connaissance et toute conscience des événements. Elles ont remarqué un hématome au niveau de la piqûre. Certains bars ou lieux de concerts sont clairement mis à l’index…
Les amies disent « qu’elles se sont inquiètes de l’absence seulement lorsqu’elles ont découvert que leur copine était partie sans dire au revoir et en laissant toutes ses affaires personnelles ». Ces faits d’empoisonnements toucheraient aussi des jeunes hommes.
Les témoignages ont commencé au Royaume-Uni où des jeunes femmes ont affirmé avoir été piquées par une seringue ou droguées au GHB à leur insu, dans un bar ou en club. En Belgique aussi, le mouvement #balancetonbar est né, jusqu’à atteindre la France. Des enquêtes sont en cours.
La GHB est une drogue en prolifération dans toute l’Europe. Les dirigeants des boîtes ou des bars, conscients du problème, proposent à leur clientèle des « capotes à verre » (qu’ils font hélas payer parfois : est-ce vraiment une manière de protéger les jeunes femmes que de leur faire payer la discrimination ?) qui empêchent l’introduction de substances illicites dans les boissons.
C’est la raison qui expliquerait que les agresseurs aient décidé de piquer directement leurs victimes sans se soucier des potentielles transmissions de maladies.
Eric Churchill.