Au mois de mars dernier, la Maire de Strasbourg refusait catégoriquement de signer la résolution de lutte contre l’antisémitisme (IHRA), baffouant ainsi tous les principes des valeurs républicaines, (s’ils en restent).
La définition décrit que « L’antisémitisme est une certaine perception des Juifs qui peut se manifester par une haine à leur égard. Les manifestations rhétoriques et physiques de l’antisémitisme visent des individus juifs ou non et/ou leurs biens, des institutions communautaires et des lieux de culte.»
Plus de 31 démocraties ont officiellement adopté ce texte, sauf Strasbourg mise au ban des nations par la Maire et ses muppets, les seuls à avoir voté contre.
La résolution avait notamment été défendue au conseil municipal du 6 mai par une prise de parole de Céline Geissmann, adjointe au Maire et membre du groupe socialiste au sein de la majorité Strasbourgeoise.
Ce lundi, 29 septembre, le diable a frappé une fois de plus. Jâne, fidèle à son plan Terminator, vient se payer la tête de Céline Geissmann.
18 mois après le début de son mandat, Jâne retire ses fonctions d’adjointe à Céline Geissmann sans un mot sur la compétence, la courage, la loyauté avec lesquels Céline Geissmann a exercé son mandat au sein de l’exécutif.
Dans les couloirs de la cour des miracles, on chuchote que la fée Carabosse aurait menacé Céline Geissmann en septembre dernier. Le couperet n’a pas tardé à tomber. C’est une mise à mort silencieuse; la mise à mort des lâches, sans appel et sans explication.
La faute de Céline Geissmann est d’avoir été fidèle à ses propres valeurs et aux valeurs de la République, en défendant la résolution de l’IHRA. Parler de juifs et d’antisémitisme sont des mots proscrits et peuvent provoquer chez certains, des fortes secousses de transe. Son éviction s’inscrit dans la succession des outrances faites à la communauté juive
La rue strasbourgeoise gronde. La Covid a fait des ravages parmi lesquels l’élection d’une intruse à la tête de leur cité. Ils assistent à la descente aux enfers de leur ville, et des valeurs fondamentales de l’Alsace en péril, sous l’autorité d’un projet politique dogmatique, douteux, qui ne dit pas son nom.
Les Strasbourgeois avaient salué la brillante intervention de cette jeune adjointe au maire. Céline Geissmann continuera de mener brillamment son combat, et pourra plus que jamais compter sur le soutien des Strasbourgeois qui suivent déjà son ascension.
La maire raconte qu’elle s’inspire de l’héritage de Catherine Trautmann. Voilà une revendication pour le moins prétentieuse qui n’existe que dans ses fantasmes. Catherine Trautmann lui répond : « Qu’une maire crée un conflit de loyauté en prenant en otage une élue à qui elle reproche de voter avec son groupe n’est pas digne du nouveau monde ni même de l’ancien. S’agissant d’héritage, ce n’est clairement pas le mien »
S’inspirer des uns et des autres ne peut justifier un acte scélérat.
Dan Iel