Christkindelsmärik

Le compte à rebours a commencé à Strasbourg avec l’enfer du marché de Noël. Un marché de Noël qui n’a de Noël que le nom. Un marché interdit au Père Noël, aux crèches,  et interdit à tout signe manifestant ostensiblement une appartenance à une tradition…..

En réalité, c’est une sorte de foire Saint Jean qui occupe le centre ville où trône symboliquement un sapin au tronc duquel il y a des arbres coupés. Le grand débat sur la souffrance des canards, des oies, des rats et des punaises de lit vient d’être réglé par la municipalité. La souffrance  des arbres coupés n’a pas encore  été abordée. 

Cette année, l’arche traditionnellement verte et rouge du Chistkindesmärik de la place Broglie, a été remplacée par une arche blanche et argentée qui ressemble à un élément de décoration des spectacles du  Royal Palace de  Kirrwiller. Un manège et des stands divers occupent la place Kléber, il y manque une grande roue, et pourquoi pas des voitures tamponneuses.

Si vous allez à la foire de Noël dédiée exclusivement à l’argent des touristes, n’espérez pas rencontrer un strasbourgeois; ils sont quasiment interdits de séjour au centre ville. Le marché est inaccessible aux seniors, aux handicapés, aux voitures, aux taxis, aux médecins, voire aux ambulances. C’est le règne sauvage des vélos, des trottinettes et de toutes sortes de deux roues infernales. 

Et,que feraient -ils  dans une ville bruyante, qui pue, et où se frayer un chemin relève du parcours du combattant. La ville leur a confisqué la douceur infinie de leur traditionnel Christkindelsmarik de Place Broglie. 

En échange, elle leur a offert Noël  version Mister Hyde. 

Mauvaise ou bonne nouvelle : On relève un nombre important de cas de Covid, et autres bestioles tueuses. La préfète du Bas-Rhin songerait à fermer le marché.  (à suivre)

Joyeux Noël !

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