On peut lire avec délectation dans la presse locale qu’il y a un sérieux problème de voisinage entre skateboarders et résidents proche du tribunal. La querelle entre voisins bat son plein, rififi d’enfer chez les riverains. Enfin ! Un peu de mouvement après cette période de frustration covidale. L’affaire est prise à bras le corps par nos élus municipaux.
Comment une idée aussi géniale a-t-elle pu émerger des petits cerveaux verts ? Qui a osé dire que nos élus ont du houmous dans la cervelle ? Et dire que la pauvre Jeanne s’est fait traiter de bergère, d’ateuchus et autres noms d’insectes par tous ceux qui ne l’ont pas élue, c’est-à-dire la majorité. N’empêche, que pour faire face au conflit qui gronde entre Horaces et Curiaces alsaciens, Jeanne s’est quand même foulée d’un Paperboard installé sur la place publique. Elle invite les protagonistes à y écrire leurs doléances. Elle est pas géniale l’idée ? Pour Jeanne, Paperboard c’est comme Persil, ça lave plus blanc que blanc.
Sauf qu’au vu des résultats proches de zéro, on peut se demander quel est le parcours des papiers du Paperboard après concertation. À noter que pour les services habilités à trier les informations, le Paperboard présente un avantage inestimable : lorsqu’une page est pleine, et qu’on la tourne, on se trouve face à une page vierge… écologie oblige…
In fine, avoir du houmous dans la tête nuit beaucoup au contenu de la pensée.
Il doit bien se trouver du côté de la place de l’Étoile, quelqu’un dont le cerveau tient encore la route pour répondre à cette angoissante énigme. Que devient après usage, un bout de papier rempli d’idées et de suggestions ? Poubelle jaune ? Classement sans suite ? Ou, pourquoi pas, traitement de l’information? Et combien de temps pour l’exploitation des données recueillies ?
Fernand Reynaud avait probablement la réponse qui fait consensus : « Un certain temps « .
Jâne
