Vous avez dit climat? Quel climat d’ailleurs?

À peine élue maire de Strasbourg, la p’tite Jeanne a déclaré l’urgence climatique comme la priorité de son mandat, se voyant maire ou mère du climat ! 

Son Acolyte, prétendant à l’Élysée, veut être, lui, le Président du Climat comme si à force de crier Climat ! Climat! Climat! On atteignait un objectif somme tout fantasque. En effet, même en étant écologiste le climat reste à la nature et par définition la nature est insondable, intouchable et souvent capricieuse. Personne, ne peut la maîtriser. Tout au moins, la nature peut être protégée et respectée, ce qui semble indispensable, certes sans en faire l’alpha et l’oméga, l’épine dorsale, de toute politique publique. Au contraire ! 

Or à Strasbourg, le dogmatisme et l’idéologie prennent le pas sur le réel. Le climat semble être la seule réalité pour expliquer la réforme du stationnement résidant, pour entériner des tracés du tram non concertés et non acceptés par les populations des différents secteurs mais tout cela semble logique ! À Strasbourg, tout est possible et justifié : Construire et bâtir sur une forêt à la Robertsau, détruire un terrain de sport à Neudorf pour urbaniser ou bétonner, idem à Koenigshoffen pour un espace vert et pollué. À Strasbourg, tout est permis, même de créer une agence du climat pour renforcer les pouvoirs de la maire de Schiltigheim, qui s’enorgueillit d’avoir posé trois panneaux photovoltaïques sur le toit de « sa » mairie, alors que son prédécesseur y avait installé des ruches : à qui sera le plus écolo ? 

À Strasbourg, l’écologie, la défense du climat se fait à coup de pots d’arbres et d’espaces de fraîcheur alimentés par des camions diesel polluants et disgracieux. Mais ne dites pas que Strasbourg est attractive car c’est un gros mot ! Ah le climat à bon dos ! Celui de la méconnaissance de l’économie locale, même décarbonnée, qui subira les affres de choix climatiques délirants, siphonnant les efforts passés en la matière. Mais Strasbourg la climatique, n’hésite pas à défendre un climat communautariste de plus en plus affiché, mettant en péril le dialogue interreligieux et la force du concordat. Strasbourg préfère le climat d’écriture inclusive et l’idée de théorie du genre afin de cacher ses errements aux multiples conséquences. Pendant ce temps, l’Eurométropole ne dit mot et Strasbourg voit les occasions de succès lui échapper ! Ne citons que l’implantation de Huawai par exemple. 

N’est pas climat qui veut ! Qui peut ! 

Sauver le climat, tel le soldat Ryan, est devenu l’unique objectif d’une municipalité dont le climat a un air de violente bourrasque. Agir et construire au quotidien pour retrouver une ville de Strasbourg forte et ambitieuse dépend d’un autre climat, celui de la compétence et du respect. Le chemin est encore long… armons nous de patience ! Le climat peut être le bouclier mais les Strasbourgeois seront les vigies. 

Sire

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