L’inflation ressentie par les français est de loin supérieure à celle calculée par l’INSEE. L’inflation officielle de l’ordre de 2% par an, ne reproduit que statistiquement et en moyenne, une inflation théorique calculée sur la base d’un budget type d’une famille française type.
Or, on dépense quotidiennement, de l’argent pour les biens indispensables, qu’ils soient ou non comptabilisés par l’INSEE.
Par conséquent, cela se traduit par une baisse continue du pouvoir d’achat. (le pouvoir d’achat étant la différence entre les revenus et les dépenses contraintes).
Dans son livre « Pouvoir d’achat -le grand mensonge », l’économiste Philippe Herlin, révèle que l’INSEE minore fortement deux postes importants dans le calcul de l’évolution des dépenses :
1- dans le domaine du logement le coût du loyer moyen est estimé à 6% des revenus.
2- le jeu de l’effet qualité, dans l’analyse des prix retenus. Le fait de changer de téléphone, de télévision ou de voiture, amène l’INSEE à recalculer un prix théorique minoré car le nouveau produit intègre de nouvelles fonctionnalités qui seront déduites du prix de l’appareil.
Ainsi, l’écart statistique pour un même produit, mesuré en France et en Italie, se traduit par une minoration de 30% en France sur 15 ans.
L’INSEE, en minorant le poste loyer dans le budget type des français, et en minorant l’évolution des augmentations des produits, affirme que l’inflation n’est que de 2% en France.
Bien évidemment, L’INSEE dispose d’un droit de réponse dans Le Torchis ….
Chanoine
