Je n’aime pas le sport. Enfin non, soyons juste, c’est le sport qui ne m’aime pas.
Cela ne m’empêche pas d’admirer profondément certains sportifs. Que ce soit Teddy Riner ou Léon Marchand, j’aime bien ces garçons.
Le message qu’ils portent est clair et ils le martèlent : dans la vie, il faut se dépasser. Le travail, le travail, il n’y a que ça.
Leur victoire d’une seconde est le fruit de milliards d’heures d’entraînement, de labeur, de souffrance, de pénibilité.
Au bout du chemin, il y a la joie ineffable pour soi et pour les autres, une satisfaction fédératrice, qui réconcilie tout le monde. Sauf évidemment, comme d’habitude, ceux qui préfèrent, en gourous du malheur, twitter à l’encre de leur frustration et de leur petitesse que les JO sont un plaisir de droite.
Je pourrais leur répondre « Fuck », c’est une formule désormais consacrée par les grands intellectuels de gauche, une anaphore moderne qui a supplanté « J’accuse ».
Mais je ne suis qu’une gueuse réac. J’enseigne, comme Teddy et Léon, le goût de l’effort et de la persévérance, le contentement face à un exercice compris et bien écrit, un esprit sain dans un corps sain.
Cécile Chabaud