La superclasse mondiale contre les peuples
Cette semaine s’ouvre la grand-messe annuelle de l’oligarchie à Davos, petite station huppée de Suisse orientale.
A l’origine Symposium Européen du management, cette assemblée est devenue un forum de réflexion sur les grands problèmes planétaires mais se veut aussi une pépinière de talents réunissant les young global leaders triés sur le volet par les puissances économiques et financières mondialisées et dérégulées.
Cette aristocratie sans morale ni souci du bien commun a pour objectif affiché, de définir les actions politiques, économiques et sociales à la place des nations de moins en moins souveraines .
Ceux-ci ceux-ci ont pour premier souci de préserver leur cadre de vie et leurs traditions propres. Dès lors, dans le vieux monde démocratique, les élections deviennent pour l’élite un risque systémique de remise en cause de la doctrine néolibérale et du libre-échange, couplée à la perte de leur pouvoir et des privilèges qui l’accompagnent. Autrement dit, le peuple devient l’ennemi des classes dirigeantes agrippées à leurs palais dorés.
Là où cette ambition devient littéralement perverse c’est qu’elle se met en place par
-L’infiltration des pouvoirs exécutifs par les fameux Global Leaders présélectionnés et promus qui deviennent de fait des exécutants serviles.
–La contribution à l’objectif de gouvernance mondiale des ONG transnationales et nationales, largement idéologisées et financées à coups de subventions publiques et de sommes souvent colossales de richissimes donateurs en phase avec le projet globaliste.
–La mainmise du pouvoir financier sur les principaux réseaux d’information audiovisuels et de presse écrite à 90% contrôlés par les milliardaires et les sociétés multinationales, sans parler des célèbres GAFAM.
–L’invention du concept de Désinformation qui ne fait que désigner et diaboliser toute idée contraire à la doxa officielle, ce qui constitue la négation même du principe démocratique.
Nous assistons de fait à la trahison des élites publiques, qui ne sont là que pour la mise en œuvre des options des vrais décideurs très attentifs à rester dans les coulisses.
En Conclusion :
Le Pouvoir privé économique et financier remplace le Pouvoir des États, des Nations et des Peuples, en se gardant soigneusement d’apparaître sur le devant de la scène.
Grâce aux orientations des grandes institutions mondiales ONU OMS FMI UE, etc. dirigées par ses laquais, l’oligarchie instaure insidieusement une gouvernance mondiale faisant fi de l’opinion des peuples concernés principalement dans le monde occidental. Et pour prévenir un réveil des populations anesthésiées et asservies, son obsession est de parvenir au contrôle total de l’information qu’elle contrôle déjà à 90%. Chacun constate jour après jour la progression des mécanismes de censure à tous les niveaux.
Ainsi, les citoyens du monde dit prétendument libre, se voient privés du dernier recours pacifique dont ils disposent : le bulletin de vote.
Jean Monnet, un des pères de l’Union Européenne annonçait déjà la couleur dans les années 50 en écrivant je cite : « Les Nations du passé sont inaptes à résoudre les problèmes du présent « .
Pour ceux qui savent lire entre les lignes Monnet dévoile le but véritable de la construction européenne : la confiscation du Pouvoir politique aux Peuples, ainsi que la destruction programmée de leur identité.
Alphonse Danlmur
