Notre civilisation continue de reposer largement sur les énergies fossiles. Le charbon, le gaz et le pétrole.
En 2021, la consommation mondiale reposait sur 81% d’énergie fossile, et 19% d’énergie renouvelable, dont un tiers sur le chauffage au bois.
Sans vouloir polémiquer sur le bilan carbone, les éoliennes et les panneaux solaires, on ne peut que constater que rien ne remplacera les énergies fossiles à court et moyen terme, en matière de disponibilité et de coût. Or, la construction de nouvelles centrales nucléaires nécessitera des dizaines d’années.
Relevons ces simples chiffres qui auraient pu figurer dans un exercice de certificat d’ études il y a 40 ans :
Sachant que les exportateurs d’énergie fossiles sont :
Amérique du nord : 7 millions de bcf/d.* – Russie: 27 bcf/d.
Pays du Golfe: 13 bcf/d.- Afrique: 9 bcf/d. soit : un total de 56 bcf/d.
Et considérant que les importateurs d’énergie sont :
Europe: 31 bcf/ d. – Asie: 19 bcf/d.
L’Europe peut- elle se passer de l’énergie fossile russe ?
La Russie représente 50% de l’exportation mondiale des énergies fossiles.Si on interdit à la Russie d’exporter son énergie, il ne restera que 29 bcf/d. pour l’ensemble du monde, qui en nécessite 50 bcf/d.
L’ équation semble donc impossible
Sauf… sauf si la Russie exporte son excédent d’énergie vers l’Inde, la Chine, l’Arabie Saoudite, qui nous le revendent à prix fort, bien entendu.
Ce problème, du niveau du certificat d’études, n’est apparemment pas à la portée des responsables européens, E.Macron et ses inspecteurs des finances, Ursula Von der Leyen et ses milliers de hauts fonctionnaires, Olaf Scholz et ses conseillers.
Chanoine
*(pieds cubiques par jour).