L’édito du Torchis
En pleine campagne électorale, la pagaille règne en France où Omicron figure en tête du hit-parade des variants. Toutes les substantifiques moelles se penchent sur ce lutin qui n’en fait qu’à sa tête, et chaque jour, une armada d’énarques sans cerveaux, incapables de penser, rédige des centaines de textes obsolètes dès leur parution. Pendant ce temps, les candidats à la présidentielle, des Harry Potter en quête de la pierre philosophale, en rajoutent, provoquent de l’anxiété, divisent, jouent un jeu pervers à force de déclarations sordides, sans se soucier du profond mal-être du peuple.
Histoire de merde
A la tête de ce chaos, Emmanuel. L’enfant-roi de l’Elysée, déjà critiqué pour son arrogance lorsqu’il était ministre, ne rate jamais une occasion de vomir sur le peuple depuis qu’il est président.
Les Français se souviennent de ses phrases assassines. À un jeune chômeur qui cherche du travail, il répond : « Il faut juste traverser la rue pour trouver du travail ». A ses yeux les Français sont des « fainéants », des « Gaulois réfractaires », « ceux qui ne sont rien ». Les femmes salariées sont « pour beaucoup illettrées », affirme cette grande gueule. Et après avoir ainsi rendu gorge aux Français qui l’ont élu, l’opportuniste ose leur déclarer effrontément, la larme à l’œil « J’ai appris à vous aimer » !
Embourbé dans son machiavélisme, Emmanuel Macron tente une stratégie petits bras. Il insulte les non-vaccinés, « j’ai très envie de les emmerder », et les présente comme des citoyens de seconde zone, histoire de récupérer son électorat (on chuchote qu’il n’obtiendrait que 13% des voix au premier tour). Mais la grossièreté présidentielle ne paye pas. Elle n’a fait qu’énerver une majorité de Français (53%) selon un sondage CSA pour CNEWS.
Omicron plus fort que Macron
Calimero, le ministre de la Santé est aujourd’hui malade, fiévreux, malgré trois injections. Le patron de Pfizer annonce la fabrication d’un véritable vaccin, reconnaissant ainsi la faiblesse de l’ARN messager. Les Israéliens en sont déjà à la 4e dose.
Le passe vaccinal, adopté hier dimanche par l’Assemblée nationale, contraindra dès février les vaccinés à la dose de rappel, et après ? Va-t-on forcer à la 4e dose ? Et ainsi de suite jusqu’à quand ou plutôt combien ?
Mais qui acceptera autant de contraintes, autant d’injections ? Selon le préambule de la Constitution, tout Français peut s’opposer à ce qui n’est pas interdit par la loi. Le vaccin contre le Covid-19 n’est pas obligatoire. Où sont nos constitutionnalistes, nos profs de droit, pour rappeler la règle à Macron ?
Mais… Omicron semble être plus fort que Macron. Par quel tour de passe passe notre Docteur Jekyll sortira-t-il de son propre guet-apens ?
Au nom des humiliés
Je suis « une vaccinée », et face au cynisme du personnage, j’ai « très envie » de lui dire que je l’emmerde aussi, au nom de la liberté de chacun, des ouvrières illettrées, des Gaulois réfractaires, des fainéants qui peinent à trouver du travail, au nom de ceux qui ne sont rien et de tous ceux qu’il a humiliés.
Au nom de tous ceux-là, j’ai plutôt envie de lui dire de retourner jouer aux billes à la récré, sans crainte de me tromper. Car l’heure de la récré va bientôt sonner pour Jupiter. Vaccinés ou pas, plus personne n’est dupe de ses foudres, de ses invectives stratégiques, de ses manigances, de ses tentatives de diversion pour masquer les véritables enjeux. Et merde !
Séraphine
(*) Titre inspiré de « Marine », une chanson de Diam’s.