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Greenwashing, l’édito du Torchis

On a tous quelque chose en nous d’écologique. Automobiles, poubelles, électricité… tous les partis politiques ont eux aussi quelque chose d’écolo en eux. Sauf les Verts et leurs comparses extrémistes de gauche, les moins écolos des écolos. Bio, eau, planète, climat, énergies renouvelables, biodiversité… Brouhaha ! Galimatias ! Karchérisation des cerveaux, on lave plus vert que vert. 

Greenwashing, en français blanchiment vert, ou écoblanchiment, ou blanchiment écologique, ou image écologique responsable…autant de procédés utilisés par les entreprises au service de leur marketing. Vendre plus vert que vert pour manipuler des populations déjà esclaves de l’addiction écologique, des entreprises, des gouvernements et autres associations d’imposteurs dont les méthodes frauduleuses de marketing ont pour but d’intoxiquer l’opinion publique. Le capitalisme vert met aussi en scène et à son service Greta bashing et Greta greenwashing, la Madone verte, fabriquée par Ingmar Rentzhog le génie suédois des « public-relations.» 

La force de frappe des lobbies en matière d’influence sur les décideurs, révèle les contradictions  gouvernementales sous l’emprise d’intérêts divers. Dans cet embrouillamini politico-économico-vert, il ne peut y avoir d’actions fortes ou de vision à long terme. On se souvient de Delphine Batho et de Nicolas Hulot écartés de leur ministère sous la pression des lobbies. Le véritable enjeu n’est pas la protection de l’environnement. Les investissements se font essentiellement au profit de la publicité verte. Il faut vendre, et pour vendre il faut faire avaler aux consommateurs des couleuvres vertes. Les enzymes gloutons, (gouvernements, décideurs, lobbies) occupent le terrain d’une manière permanente. La part du gâteau est trop belle.

Et pendant que tous les acteurs de la finance verte s’éclatent, les écolos, trop accaparés par leur course effrénée au pouvoir, ferment les yeux. Les nouveaux élus annoncent la couleur : « Le monde entier doit s’engager dans une transition écologique qui est synonyme de transformation sociale et sociétale » (G.Doucet maire de Lyon), Ces pseudos écologistes frappés de la maladie gauchiste et scotchés à leur idéologie primitive, ne sont rien d’autre que les nouveaux prêtres d’une nouvelle religion. L’Écologie-Religion avec ses rites, ses certitudes, ses prophètes, ses ayatollahs, ses écrits du GIEC, une espèce de charte illisible rédigée par un Groupe d’experts intergouvernemental sur l’évolution du climat.

« Les Verts ont un problème avec les principes de la République » (M.Schiappa LREM),Toute discussion, tout débat, est récusé sans autre forme de procès. Ils ont leur « vérité », et voudraient asservir les peuples au nom de cette vérité, ecophyto, l’éco-carbone, l’éco-énergie, l’éco-industrie… Le Soviet suprême de l’Éco-Connerie.

On a remplacé le bolchevisme par cette nouvelle écologie. Et tant pis si cela se traduit par une répression : une moindre croissance, une moindre qualité de vie, une transformation des habitudes, moins de voitures, moins de carburant, moins de déplacements, moins de libertés. L’écologie telle qu’elle est présentée n’est qu’une méthode pour prendre le pouvoir, au détriment de ceux qui réfléchissent et qui restent les véritables acteurs de la vie économique du pays. La haine de soi et la cancel culture sont les deux mamelles de l’écologie politique.     

Séraphine

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