Céline Geissmann vs Virginie Joron

Il était une fois….

Céline Geissmann, conseillère municipale de l’opposition à Strasbourg et porte-serviette en chef de Catherine Trautmann, s’est fendue d’une leçon de morale aux Strasbourgeois, en dénonçant la supposée tricherie du RN.

La bonne blague ! Le PS s’indigne de la « triche » de la candidate RN. Madame  Virginie Joron aurait utilisé l’IA pour montrer Strasbourg sale, c’est scandaleux vocifèrent les élus du PS strasbourgeois derrière les voix de Céline Geissmann et de Catherine Trautmann, comme si le PS dans l’opposition strasbourgeoise, ignorait que la ville est déjà un dépotoir à ciel ouvert !

Quant à Madame Virginie Joron, elle n’a pas inventé la poudre : il suffisait de lever les yeux pour voir les rues jonchées de détritus, les canettes qui roulent, les papiers qui s’envolent… Mais non, elle a choisi l’IA. Peut-être pour que le buzz couine plus fort que la saleté réelle.

Alors le PS gesticule encore, c’est une des ses spécialités, il crie au scandale et crache sa valda moraliste, mais la réalité est implacable : Strasbourg est crade, depuis que la maire verte a pris les rênes de la ville. Et si Madame Joron joue avec l’IA, c’est sans doute pour faire parler d’elle, et elle a réussi son coup.   

Au final, c’est drôle : la gauche se scandalise d’une photo truquée… alors que la vraie photo est déjà assez horrible pour qu’on n’ait même pas besoin de retouches. Et ça, ça fait réfléchir sur qui triche vraiment : ceux qui montrent la ville telle qu’elle est, ou ceux qui ferment les yeux en criant au scandale ?

Il y a, au Parti socialiste, un talent singulier à dénoncer les fautes d’autrui en faisant table rase des siennes. Depuis des années, le PS se spécialise dans une morale de chalands qu’il  brandit sur les plateaux télé ou dans les cortèges, la tête bien haute et la conscience bien tranquille.

Mais la vérité, c’est que la maison socialiste croule sous les immondices accumulées depuis des décennies. Les trahisons, les compromissions, les renoncements : tout y est soigneusement entassé derrière la porte, comme si le temps effaçait la saleté.

Et maintenant, le PS prétend encore donner des leçons, avec des invectives à la place d’idées, et un discours réduit à l’écho fatigué des slogans de LFI. Ce n’est pas avec des cris de halles qu’on convainc un peuple, ni avec la gesticulation qu’on reconquiert un électorat.

Défiler en première ligne aux côtés de l’extrême gauche ne fait pas de Céline Geissmann ni de Catherine Trautmann des résistantes. Cela fait d’elles des suiveuses. Pire encore, les complices d’un naufrage intellectuel auquel elles ont activement participé sans jamais le dénoncer.

Les tricheurs, eux, savent qu’ils trichent.

Le PS, non. Il s’est persuadé d’incarner encore la morale, alors qu’il n’incarne plus rien sinon une gauche sans idées, sans courage et sans honneur.

Alors Mesdames, balayez devant votre porte.

Et si le balai casse, c’est que le tas d’immondices est trop haut.

Séraphine

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