Strasbourg aurait pu voir naître une droite enfin unie, capable de proposer un projet concret pour la ville : dynamiser le centre-ville, développer le tourisme, reconstruire le tissu économique et social. Mais Pierre Jakubowicz en a décidé autrement.
Alors que Jean-Philippe Vetter, candidat LR, travaille avec un collectif de la société civile pour offrir aux Strasbourgeois une alternative sérieuse, Jakubowicz s’est auto proclamé tête de liste, soutenu par Horizon, le MoDem et Renaissance. Trois partis centristes alliés des macronistes, parfaitement conscients que leur rôle n’est pas de construire, mais de détruire la droite. Et P. Jakubowicz, loin d’être naïf, joue ce rôle à la perfection.
Pierre Jakubowicz n’est pas nouveau dans le sérail. Ancien opposant de Fontanel, il utilise désormais la même stratégie que ses anciens adversaires : se placer au centre des alliances pour brouiller les cartes, semer la division et s’assurer que la droite strasbourgeoise perde quoi qu’il arrive. Son ambition personnelle dépasse toute logique de projet municipal; Strasbourg devient pour lui un terrain de conquête et une scène où son ego peut briller, au prix de la victoire collective.
Le résultat est évident : deux listes de droite concurrentes, un collectif sérieux balayé par les manœuvres politiques, et une coalition centriste prête à tout pour déstabiliser ses rivaux. Avec Jakubowicz aux commandes de cette pièce de théâtre, la droite locale n’a qu’une seule issue probable : la défaite. C’est un sabotage annoncé, froidement orchestré.
Les Strasbourgeois, eux, devront faire le tri entre ceux qui veulent véritablement construire et ceux qui ne cherchent qu’à faire perdre la droite. Et face à cet ego dévorant, la ville risque de payer le prix fort. Strasbourg, miroir de la politique nationale, montre que trop souvent, les ambitions personnelles remplacent le bien commun.
Copernic