La politique étrangère de l’Union Européenne est entièrement tournée et motivée par la peur de la Russie et de la Chine.
Le résultat immédiat de cette attitude, c’est le réflexe de se mettre sous la protection des Etats Unis, tant pour l’organisation, via l’OTAN, que pour l’armement, et la coordination européenne.
Les dirigeants les plus » va-t’en guerre » sont les dirigeants de la Grande Bretagne, de la France, et de l’ Allemagne. Les plus belliqueux sont K.Starmer,et E. Macron,tous les deux représentants de pays endettés, mal gérés , proche d’ une faillite au point d’ évoquer une possible intervention du FMI. Quand aux allemands, le nouveau chancelier F.Merz ambitionne de tenir la dragée haute à la Russie, d’ équiper massivement l’ armée allemande, d’ en faire la première armée de l’ Europe, et envisage d’ ores et déjà plusieurs centaines de milliards d’ euros d’ équipements militaires.
Les élites européennes ne sont pourtant pas stupides. Elles savent pertinemment qu’ il n’ y a ni menace russe, ni menace chinoise.
Ces dangers sont des prétextes pour faire passer les exigences des Etats-Unis, qui veulent que l’ Europe paie le prix fort pour sa sécurité: paiement pour la garantie américaine, paiement pour l’ armement américain, paiement indirect par l’ application de sanctions à l’ encontre de la Russie, et partiellement de la Chine.
La politique étrangère de l’ Union Européenne est menée par des idéologues, les dirigeants des états baltes, de la Pologne, de l’ Allemagne, de la France et de la Grande Bretagne.
Ils savent pertinemment que l’ Europe n’ a ni les moyens- en hommes, en matériel, en stratégies, et qu’ ils dépendent entièrement de la bonne volonté des Etats Unis dans le domaine militaire.
Le fait que D.Trump ait discuté directement avec V.Poutine, en Alaska,, hors la présence des européens, en est un exemple.
Les européens sont des supplétifs des américains, comme le sont devenus les ukrainiens après la » révolution » de Maïdan.
L’ alliance des européens se construit sur deux ennemis fictifs, la Russie et la Chine, afin de forcer les populations à suivre ses dirigeants.
Sans débats contradictoires, sans autre argument que des déclarations incantatoires et fausses, avec le pitoyable appui des généraux de plateaux- télé, tous sous- fifres de l’ OTAN, avec une opposition politique insipide, comment ne pas se rappeler la phrase de Goebbels: “donnez moi 3 mois, et je préparerai la population à accepter la guerre contre n’ importe quel pays!”
Avec une Angleterre belliqueuse, une France dirigée par un homme qui ne reconnaît ni l’histoire ni la culture française, et une Allemagne dirigée par un chancelier qui défend ardemment l’industrie de l’armement, on ne peut que s’ inquiéter.
Seuls Giorgia Melonie, et Viktor.Orban, semblent avoir encore un peu de jugeote!
Devoir compter sur V.Orban, à défaut de pouvoir compter sur les dirigeants de son propre pays, voilà un comble pour les européens qui ne veulent pas que l’ Europe se laisse entraîner dans une guerre dont elle ne mesure pas les conséquences pour les jeunes générations.
Il serait temps que l’Europe se dote d’ une nouvelle politique fondée sur ses propres intérêts économiques et sécuritaires.
Copernic
