L’antisémitisme est sous stéroïdes depuis le pogrom du 7 octobre et nous assistons à une très forte accélération ces dernières semaines. La haine des juifs et d’Israël a pris possession des cerveaux de millions d’européens, qu’ils soient de simples citoyens, des journalistes ou des hommes politiques sur la base d’une propagande d’une fausse famine et d’un faux génocide.
Les exemples de la forte poussée anti-juive sont innombrables mais certains sont marquants : agression d’un rabbin à Neuilly-sur-Seine, expulsion d’un vol vueling d’une colonie de vacances de jeunes français juifs par la Guardia civil, appels au meurtre de soldats israéliens lors de concerts de musique pop-rock, manifestations aux slogans anti-juifs dans les rues de Londres et de Sydney…
Aucun endroit n’est épargné, même les lieux qui jusque-là étaient considérés comme privilégiés et protégés.
L’annonce, désormais imminente, de la reconnaissance d’un état palestinien par la France, le Royaume-Uni et le Canada, véritable prime donnée au massacre du 7 octobre par le Hamas, a encore aggravé la situation des Juifs en Occident.
Et cela au nom d’une politique de bons sentiments, d’un apaisement et d’un cynisme électoral liés à l’immigration massive en provenance des pays arabes, le tout inspiré par une vision qui perçoit l’existence d’Israël comme transitoire dans l’Histoire.
La grande majorité des médias est également l’outil de propagande antijuive en reprenant la fausse accusation de famine. Heureusement, quelques médias courageux comme CNews, Telegraph, BILD, Fox News…font exception.
Le New York Times a présenté discrètement ses excuses après avoir été pris la main dans le sac ; il avait mis en couverture la photo d’un enfant gazaoui pour illustrer la soi-disant famine alors que cet enfant a été identifié comme souffrant d’une maladie génétique et aurait reçu des soins en Italie au mois de juin 2025. On se croirait revenu aux temps des accusations de meurtre rituel des siècles précédents.
Les excuses du New York Times méritaient la première page.
Est-ce que tous les journalistes sont devenus antijuifs ? Le font-ils en raison de leurs actionnaires ? La majorité de la profession se croirait-elle être du camp du bien ?
Le journalisme s’est réduit à la fonction de porte-parole… Calomniez, calomniez il en restera toujours quelque chose disait Francis Bacon.
Ce qui sied le mieux à la propagande antisémitisme médiatique actuelle reste la ritournelle « Radio‑Paris ment, Radio‑Paris ment, Radio‑Paris est allemand » reprise et popularisée par Pierre Dac.
Grace aux médias mainstream, grâce aux paroles et aux actes de beaucoup d’hommes politiques, grâce au gouvernement de gauche espagnol replongé dans l’allégresse de l’inquisition, grâce au gouvernement irlandais qui reprend ses préjugés antisémites, grâce à l’appartenance au fameux camp du bien, l’antisémitisme est de nouveau « casher » en Occident.
Si de surcroit, on est propalestinien ou palestinien, les déclarations qui se multiplient à la gloire du nazisme et d’Hitler deviennent des bonnes actions.
Gilles William Goldnadel annonce dans son Journal de guerre, la nazification du juif et d’Israël : « Je ne donne pas encore trois jours pour qu’Israël soit nazifié et les Arabes de Palestine peints en martyrs génocidés. Le chef de l’armée israélienne ne sera pas Montgomery mais Rommel. Et Tsahal sera la Reichswehr ……L’explication n’est pas que politique ou médiatique. Elle ne repose pas seulement sur l’immensité du Nombre et l’énormité de l’Argent contre l’unique et le tout petit. Sur la presse d’extrême gauche encore en majesté, qui fait montre d’un esprit critique acéré pour l’Un et d’une indulgence combien coupable pour l’Autre. Sur ses relais pseudo-humanitaires, tous acquis à la Palestine, d’Amnesty à MSF en passant par l’OMS. Sur la révérence craintive et obséquieuse pour la rue arabe dans sa sainte colère. Il y a tout cela et l’antisémitisme classique. Il y a pourtant une explication inconsciente et psychiatrique qui les contient, mais aussi les dépasse : les Juifs sont des blancs au carré qui se défendent bec et ongles. Avant d’achever le vieux mâle blanc mourant, terrassons le jeune étalon de l’Occident encore vivant ».
Tout cet ensemble hégémonique de la gauche fait partie du camp du bien. Les universités sont le vivier de l’endoctrinement.
Il peut paraître paradoxal pour ceux qui ont connu l’après-guerre que les défenseurs des juifs et du seul état juif d’aujourd’hui, se situent à droite et à l’extrême droite ou parti populiste selon les appellations.
Toutefois, tout n’est pas totalement perdu en Occident pour le moment.
Aux USA, Donald Trump s’attaque à l’antisémitisme du monde universitaire. Il vient de sanctionner les plus grandes universités de l’Ivy League : annulation de 400 millions de dollars de financement fédéraux et 200 millions de dollars d’amende pour Columbia, gel de 2 milliards de dollars de financements fédéraux pour Harvard etc….
La task force fédérale contre l’antisémitisme est dirigée par Leo Terrell, un avocat des droits civiques du barreau de Los Angeles.
L’écrasante majorité du parti Républicain ainsi que la base MAGA est pro-Israël malgré le vacarme fait par quelques podcasters anti israéliens en marge du parti.
Le problème à venir de l’Amérique est que la défense d’Israël ne soit plus un sujet bipartisan.
La radicalisation du parti Démocrate vers la gauche woke en est la cause. Triste corbynisation du parti Démocrate de Roosevelt, JFK et Clinton. Seul le parti Républicain reste pour le moment un solide et ardent défenseur de l’Etat Hébreu.
Le génie antijuif n’est pas sorti tout seul de sa bouteille. Il a été nourri, il a été financé par la nouvelle trinité wokes de gauche, wokes de droite et islamistes. Tout ceci est amplifié par des podcasts et par les réseaux sociaux.
Leur objectif commun est l’effondrement de l’Occident, la fin des libertés, sous couvert de lutte anti Trump et contre Israël avec pour finalité l’avènement du communisme en Amérique.
Finalement, rien ne change ; l’histoire ne se répète pas mais elle rime. On assiste au recyclage de l’antisémitisme sous les habits d’un propalestinisme vertueux du fameux camp du bien, des haines recuites d’un pseudo colonialisme d’Israel et d’un prétendu impérialisme américain, de l’islamo-gauchisme (et droitisme dans certains cas), d’un clientélisme électoral cynique lié à l’immigration et de la haine de l’état-nation et des frontières dont Israël est le symbole ultime.
Ce tout petit pays qui dérange tant, est devenu une puissance régionale, une puissance militaire à la pointe de la technologie…sûr de lui-même et dominateur…. N’est-ce pas mon général ?
Libre à l’Occident de vouloir se suicider.
L’avenir des juifs en Occident est en péril et d’ici 2 générations, la plupart des juifs seront de retour sur leur terre ancestrale après 2000 ans d’exil.
Belle ironie de l’histoire.
Donald Duck
