« En Israël, pour être réaliste, il faut croire aux miracles. » (David Ben-Gourion)
Nous sommes le 18 juin 2025 et nous commençons à peine à esquisser le dessein du Roi de l’univers.
Premier miracle :
Dans notre temps court, il a sauvé la vie de Donald Trump à Butler (Pennsylvanie) lors du fameux meeting électoral du 13 juillet 2024 au cours duquel une balle a transpercé son oreille après qu’il eut tourné sa tête de quelques degrés. Toute personne avec un minimum de sens politique savait qu’il avait gagné l’élection ce jour-là !
Deuxième miracle : Toujours dans notre temps court, après plus de 9 mois de manifestations et de désordres provoqués par les opposants de Netanyahu, le Hamas a commis le pire pogrom depuis 1945 en ce samedi 7 octobre 2023, jour de la fête juive de Simha-torah. Brouillard miraculeusement passé à un cheveu de la destruction, ni le Hezbollah ni l’Iran n’ayant attaqué concomitamment avec leurs milliers de missiles alors que les renseignements intérieurs étaient dans le brouillard et que l’armée était totalement désorganisée.
N’importe quel leader n’aurait pu se relever d’un tel échec sécuritaire. Mais à l’instar du célèbre Vieux Lion, Sir Winston Churchill, Bibi retrouva ses esprits et toute l’énergie pour faire face au défi existentiel d’Israël. Il s’est attaqué à chacun de ses ennemis, méticuleusement avec patience et stratégie. D’abord le Hamas a été considérablement affaibli, il lui reste certes près de 10 000 hommes, son leadership politique et militaire a été éliminé, mais il garde une cinquantaine d’otages et règne en maître sur un réseau de 500km de tunnels ; le Hezbollah a vu son organisation laminée avec l’opération « beeper » neutralisant pas loin de 4000 hommes et l’élimination de ses chefs ; la chute de la Syrie pro-iranienne d’Assad au profit d’une Syrie pro-turque ; et des coups sévères ont été portés aux Houtis pro-iraniens du Yémen.
La neutralisation de ses ennemis a considérablement réduit la menace existentielle aux frontières d’Israël et a permis d’ouvrir la voie pour s’occuper de la menace existentielle proférée par des ayatollahs sur le point de se doter de l’arme atomique.
Le petit Satan, comme ils le sermonnent chaque vendredi, a décidé de régler lui-même la question. Bibi vient de donner sa réponse : pas de nucléaire en Iran. Tout comme Begin avec le réacteur irakien et Olmert avec le réacteur en Syrie. Dans la nuit du 12 au 13 juin, il a ordonné une frappe préventive par surprise : il s’est attaqué aux sites nucléaires, et avec l’aide d’agents ils ont liquidé tous les chefs militaires. Une opération militaire digne des films Hollywoodiens. Le guide suprême n’est plus entouré que de seconds couteaux ou de paranoïaques à la recherche d’agents israéliens parmi les cadres du régime. Regarder la série tv « Téhéran » n’est guère conseillé si les mollahs veulent éviter la paranoïa.
La guerre n’est pas finie. Les mollahs envoient quotidiennement des missiles balistiques sur les villes israéliennes. Les Israéliens ne plient pas, ils sont dans les abris à l’instar des londoniens lors du blitz de 1941. Tel le Roi George VI et la Reine mère qui visitaient les décombres des lieux touchés par les bombardements allemands, Bibi visita lui aussi des sites touchés en banlieue de Tel-Aviv. L’Israël moderne n’est certes plus un Royaume, mais Israël a son Roi : Bibi.
La double élection de Donald Trump a été décisive pour Israël et Bibi. Au cours de son premier mandat, Donald Trump est sorti de l’accord bancal JCPOA signé par les grandes puissances à Vienne en 2015. Cet accord n’abordait pas les missiles balistiques et autorisait un enrichissement sans limite après 2030. Autrement dit, légaliser l’obtention de la bombe atomique.
C’est le discours de Bibi au congrès pour contester l’accord JCPOA qui a servi de déclencheur au rapprochement avec les pays du Golfe et la signature des accords d’Abraham en 2020. Les monarchies du Golfe avaient trouvé en Bibi leur champion face à l’Iran. En Orient compliqué, seuls les forts survivent car la force est respectée.
Le retour du Donald en janvier 2025 a permis de débloquer les livraisons d’armes à Israël que la précédente administration démocrate rechignait à livrer. Donald a même augmenté massivement quantitativement et qualitativement les armes nécessaires à expédier le programme nucléaire iranien en poussière. Les gens n’ont pas compris la politique du Donald : la paix par la force. Il a clairement tweeté : « un Iran nucléaire n’est pas la paix. » Il montre la toute puissance américaine en déplaçant toute une armada à quelques kilomètres de l’Iran assorti du tweet : « unconditional surrender ».
Trump ne fait que reprendre la doctrine du Président Roosevelt lors de la conférence de Casablanca en 1943 : capitulation complète de l’Allemagne et du Japon. La balle est dans le camp du régime : oseront-ils résister au Roi du monde ? Qui sera le général MacArthur de notre temps pour signer la réédition du régime ?
L’Allemagne et le Japon sont devenues depuis 1945 des grandes puissances économiques occidentales « démilitarisées » en paix avec le monde. La victoire israélienne lors de la guerre de kippour en 1973 a ouvert la voie à la paix avec l’Egypte quelques années plus tard. Merci Nixon et Kissinger.
La victoire israélienne depuis le 7 octobre va vraisemblablement ouvrir la voie à une paix régionale globale incluant l’Iran, après sa capitulation. Des accords d’Abraham 2.0 incluant sunnites et chiites. Un Iran pro-américain repousserait les intérêts économiques et militaires de la Chine et de la Russie loin de la région. Seul un Israël fort sera respecté de ses voisins et renverra aux calendes grecques les velléités de destruction du seul état juif. Israël, une puissance régionale et l’Amérique, une superpuissance mondiale. La paix par la force si chère au Roi Donald.
Donald Trump est à ajouter à la liste des personnages non juifs qui auront eu un rôle majeur dans l’histoire du peuple juif tels que Cyrus le Grand, Napoléon, Lord Balfour et le Président Harry Truman.
Le Roi de l’univers a sauvé les Rois Donald et Bibi. Ils sont ses « messagers » et une partie du plan semble laisser apparaître un Moyen-Orient pacifié, débarrassé de 46 années d’instabilité. La prospérité économique et la paix sont à portée de main.
L’Histoire nous dira si la région se modèlera sur l’Europe d’après-guerre avec la Communauté européenne du charbon et de l’acier puis de la CEE.
Quel miracle ! Après presque 80 années de conflits et de guerres incessantes, serait-ce bientôt la paix ?
Enfin !
Donald Duck