Mais tu as cru, quoi … ?
Que tu pouvais me manquer de respect parce qu’un jour, je t’ai aimé ?
Que tu pouvais te permettre de m’imposer toutes tes pensées parce que tu projettes à froid tes névroses sur moi ?
Suis-je responsable du travail sur toi que tu ne fais pas ?
Que tu ne veux pas faire pour demeurer, à tes yeux, une barre de fer ?
Suis-je responsable de ton manque de conscience ?
De ton refus de devenir ce que tu es, de ta gloutonnerie pour l’inconscience ?
Est-ce de ma faute si tu n’es pas capable d’évoluer en trente et un ans ?
Si tu vis dans le déni ?
Si tu regardes l’autre dans ce qu’il a de fragile pour ne pas te regarder dans ce que tu as de cassé ?
Qu’y puis-je si tu n’es pas honnête intellectuellement, émotionnellement, pas honnête avec ton passé, avec les sentiments que tu as éprouvés et tout ce que tu n’as jamais assumé ?
Mais que crois-tu ?
Que l’on doive quelque chose à son passé ? Que l’on ne puisse pas, les nœuds et cordes dénouer ?
Le passé n’est pas une fatalité.
Il est hier.
C’est fini, parti avec la rivière !
Le passé n’est pas une fatalité.
Je ne dois rien à notre amitié.
Certainement pas de te laisser attenter à mon intégrité !
Je tiens à la liberté de me respecter.
Nous n’avons qu’une obligation : aller vers demain, en chantant, dansant, en frappant dans nos jolies mains.
Bref.
On ne doit rien à l’amour que l’on a porté à nos amoureux.
Au revoir à tous ceux qui refusent d’être heureux !
Martine Benz ®