1 an après le premier anniversaire des meurtres commis dans les kibboutz et lors de la rave-party à la frontière de Gaza, ce roman à clés est un message de paix et d’apaisement.
Dans le sens grec du terme, Le Codex de Qumran est à lire comme un chemin de vie.
Le Prophète Zacharie a dit :
« Ni par la puissance, ni par la force, mais par mon Esprit », c’est aussi l’objet de ce livre.
QUELQUES EXTRAITS DU LIVRE
KIBBOUTZ BBE’ERI 7 octobre 1946
1946 : LA NUIT DE BE’ERI : A LA CONQUETE DU NEGUEV
77 avant moins un jour
En ce jour de Yom Kippour, où tous les adeptes de la loi mosaïque de par le monde étaient en prière, Mendel Chouraqui était assailli de peurs, de doutes et d’angoisses. Serait-il à la hauteur du défi qu’il s’était presque lancé à lui-même. 2 000 ans d’histoire l’observaient. Sur la terre de ses très lointains ancêtres, lui, le juif d’Algérie, simple fétu de paille dans cet univers infini, perdu dans cette Palestine en lutte, allait participer, à son humble niveau, à la reconquête du Néguev. À ses côtés, Gabriel, les yeux fermés, psalmodiait avec ferveur. Au milieu d’une foule de jeunes gens, la plupart sans châle de prière, les deux Algérois écoutaient les oraisons du rabbin dans cette salle improvisée qui jouxtait le réfectoire et qui faisait office de synagogue dans le kibboutz Beerot Yitzhak. Créé trois années plus tôt par des juifs réfugiés de Tchécoslovaquie et d’Allemagne, ce village collectif, situé tout près de Gaza, avait accueilli l’avant-veille une cinquantaine de jeunes gens venus du reste de la Palestine, sous mandat britannique….
Tout avait été tenu secret, même les hauts dirigeants de la Haganah – le groupe de défense juive chargé de protéger les villages juifs des attaques arabes – n’avaient pas été informés de l’imminence de cette action d’éclat, pour éviter des fuites et que l’opération ne puisse être menée à son terme.
Le Torchis
