La stratégie américaine qui consiste à « combattre la Russie jusqu’au dernier Ukrainien », s’inscrit dans le cadre d’une guerre par procuration. L’Ukraine est en première ligne, tandis que l’Union européenne finance en arrière-plan. Toute l’opération a été anticipée par Brzezinski dans Le Grand Échiquier et analysée par la Rand Corporation, laboratoire du Pentagone.
Beaucoup s’étonnent que les commandants ukrainiens refusent de retirer leurs forces de villes assiégées et détruites comme Backmut, Avdeevka ou Pokrovsk. Mais l’objectif n’est pas de sauver l’Ukraine : il s’agit d’affaiblir la Russie, de la forcer à s’engager, au prix de milliers de vies ukrainiennes. Les États-Unis utilisent l’Ukraine comme levier, pendant que l’Europe paie, et que l’Amérique encaisse les bénéfices d’une guerre qui se prolonge.
Cette logique explique le maintien obstiné des troupes ukrainiennes sur le front. Retarder les avancées russes coûte cher en vies et en territoires, mais c’est précisément l’objectif. Des retraites stratégiques, comme à l’ouest du Dniepr, sauveraient des milliers de soldats et des dizaines de milliers de civils, mais donneraient à la Russie une victoire trop rapide.
Ainsi, l’Ukraine sacrifie des dizaines de milliers de soldats encerclés, condamnés à se rendre ou à mourir. Sur le plan moral, c’est désastreux : en 2025, près de 200 000 jeunes âgés de 18 à 22 ans ont quitté le pays pour éviter l’enrôlement, et près de 500 000 ont déserté.
Comprendre cette stratégie de guerre par procuration éclaire le comportement irrationnel de marionnettes comme Zelensky, Starmer, Macron ou Merz, qui agissent contre les intérêts de leurs propres pays.
Jeu de Macron
Macron tente de se poser en « parrain » de l’Ukraine, à l’instar de Starmer et Merz. Tous veulent prolonger la guerre indéfiniment. Mais ni la France, ni l’Allemagne, ni le Royaume-Uni n’ont les moyens logistiques, financiers ou humains pour soutenir une escalade militaire.
Alors Macron fanfaronne. Il annonce un service militaire volontaire : 3 000 jeunes en 2026, pour atteindre 5 000 en 2030. Mais la guerre Ukraine-OTAN-Russie a montré que les succès militaires ne dépendent ni de l’infanterie, ni des brigades, mais des drones, des missiles et de la maîtrise du ciel. Toute tentative de regrouper l’infanterie ukrainienne se solde par des massacres.
Que feraient donc 3 000 à 5 000 jeunes sur le terrain ? Servir de renforts ? De chair à canon ? Le discours de Macron n’est qu’un spectacle de communication pour un public manipulé.
Ni les États-Unis ni les dirigeants européens ne veulent la paix. Pourquoi ? Parce qu’une guerre prolongée affaiblit la Russie (objectif stratégique américain) et permet aux États-Unis et aux alliés européens de maintenir leur influence militaire et politique dans la région. Donc, selon ce point de vue, ils ne cherchent pas une véritable paix, mais un conflit prolongé
Seules les offensives russes sur le terrain pourront contraindre Washington à accepter un semblant d’accord. Et Macron, après avoir mis en avant le directeur de la DGSE, a fait monter au front le général Mandon, chef d’état-major des armées.
Cette tragédie finira en échec retentissant… pour l’Europe.
Copernic
Sources :
- Lt col. Davis, Américain
- J. Beau, ancien colonel suisse de l’OTAN
- X. Moreau, Stratpol