L’imposture Macron : une tragédie industrielle et politique

Olivier Marleix, malheureusement décédé, officiellement par suicide, fut l’un des premiers hommes politiques à dénoncer les pratiques d’une certaine élite au moment de la vente d’Alstom. Cette affaire, souvent réduite à une simple opération financière, est en réalité le révélateur d’un système politique et économique profondément corrompu, dont Emmanuel Macron a été l’architecte et le principal bénéficiaire.

La braderie d’Alstom est l’exemple frappant

Alstom, fleuron industriel français, symbole de l’innovation et de la souveraineté économique, a été littéralement démantelé au profit des intérêts américains. Emmanuel Macron, alors Secrétaire général adjoint de l’Élysée, a organisé et supervisé cette opération. En utilisant l’extraterritorialité du droit américain – une pratique qui permet aux États-Unis de faire pression sur des entreprises étrangères sous menace de sanctions- il a transformé un joyau industriel national en marchandise à vendre.

Les chiffres sont éloquents : plus de 600 millions d’euros ont été dilapidés en commissions, frais d’expertise, recours à des cabinets de conseil, et, selon certaines sources, une partie de cet argent a ensuite servi à financer l’opération politique qui a conduit à l’élection d’Emmanuel Macron. Plus qu’une simple transaction, cette affaire illustre une combinaison de trahison et de cynisme, au détriment de l’intérêt national.

Le macronisme : un système verrouillé

Depuis son arrivée à la présidence, Emmanuel Macron s’accroche au pouvoir malgré un contexte économique et social catastrophique : dette publique explosive, effondrement de l’État-providence, crise de l’éducation, montée de l’insécurité et mépris croissant de la France sur la scène internationale.

Soutenu par un système politique verrouillé et des médias serviles, il a multiplié les manœuvres pour se maintenir au sommet. Après l’échec de sa tentative de dissolution de l’Assemblée nationale, il a nommé successivement trois Premiers ministres, tous chargés d’appliquer son programme, le « macronisme », tout en laissant les véritables problèmes du pays sans réponse.

Cette stratégie repose sur la diversion : afficher une posture internationale forte, participer à des sommets médiatiques tout en affaiblissant la souveraineté française et en accélérant l’intégration de la France dans une Union européenne de plus en plus fédérale et alignée sur les intérêts américains.

L’Europe en jeu

L’ambition d’Emmanuel Macron ne se limite pas à la France. Des indices récents laissent penser que des manœuvres diplomatiques sont en cours pour repositionner des acteurs clés au sommet de l’Union européenne. Selon certaines analyses, Friedrich Merz, chancelier allemand, envisagerait de proposer à Mme von der Leyen la présidence de la République fédérale d’Allemagne, libérant ainsi la présidence de la Commission européenne pour Emmanuel Macron.

Si cette hypothèse se concrétise, il s’agirait d’un scénario où les États-nations, déjà affaiblis, seraient gouvernés par un homme dont le cynisme et le mépris pour ses concitoyens sont avérés. Après avoir «liquidé » la France, quelques années suffiraient pour qu’Emmanuel Macron transforme l’Europe en un ensemble vassalisée, entièrement dépendante des États-Unis.

Une impunité qui dérange

Pendant que Nicolas Sarkozy est condamné pour association de malfaiteurs, on peut se demander si, un jour, un président français ne sera pas poursuivi pour trahison, pour avoir volontairement sacrifié l’intérêt de la nation. Olivier Marleix, ancien président de la commission d’enquête parlementaire sur la politique industrielle, n’en verra malheureusement pas la suite, mais son avertissement résonne encore : la France a été vendue, non pas par accident, mais par un calcul politique froid et méthodique.

L’histoire retiendra-t-elle l’imposture Macron comme un moment de rupture dans la souveraineté française ? Ou assisterons-nous à l’oubli et au silence, comme souvent dans les affaires où l’élite et le pouvoir se confondent ? Une chose est certaine : les français doivent comprendre que ce qui s’est joué avec Alstom n’était pas seulement une affaire économique, mais un test grandeur nature du macronisme, révélant la stratégie d’un homme et d’un système prêts à sacrifier la nation pour asseoir un pouvoir personnel et international.

Chanoine

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