J’aimerais que tu viennes me chercher.
Tu me prendrais la main et l’on partirait.
Ne me demande pas où puisque, partout, partout, les hommes vivent à genoux.
Nous irions.
Et cela suffirait.
Tu ne lâcherais pas ma main parce que j’en ai très besoin mais tu ferais semblant de l’ignorer et tu me sourirais. De ton regard infini qui me tue un peu, lui aussi.
Tu me manques par tous les pores de la peau. Tous les ports de mon passé. Ceux que j’ai déjà largués, amarres révoltées.
J’aimerais que tu saches combien mon cœur est brisé et combien toutefois il demeure plein.
De toi.
J’aimerais que tu m’écrives une lettre d’amour.
Tu me dirais tout tout et ta date de retour.
Je t’aime, mon immense amour.
Martine Benz®
