Panne de décence

Les victimes du Bataclan, les soldats de Montauban, les enfants de Toulouse, les victimes de l’hyper casher, les jeunes femmes de la gare de Marseille, Sarah Halimi, les victimes de l’attentat de Nice, le Père Hamel, Samuel Paty, Dominique Bernard, Alban Gervaise, Arnaud Beltrame, Lola, les massacrés du 7 octobre et tous ceux tombés sous les coups des « déséquilibrés » font part de leur tristesse et de leur compassion et assurent la famille et les proches du jeune assassiné dans une mosquée du Gard de leur soutien, d’autant plus que l’assassin, Olivier H.Rom Bosnien, appartient à une famille censée avoir été expulsée en 2005. Leur douleur est immense mais n’est rien à côté de celle de Jean-Luc Mélenchon, dont les larmes ont ému tous les gogos du pays.

« Comediante, Tragediante » répondit Napoléon au Pape qui lui avait dit : « l’affaire (du couronnement du roi de Rome) a commencé par une comédie et va finir en tragédie ».

Avec Mélenchon, la politique est une tragédie comique qui finira en comédie tragique.

Jamais les musulmans n’ont été pris à ce point pour des cons par un responsable politique. Contrairement à ce que beaucoup de médias se plaisent à répéter, Mélenchon ne s’adresse pas aux musulmans, mais à la frange des plus abrutis, des moins cultivés, des moins structurés.

On se souvient de Manon Aubry qui accusait Apolline de Malherbe de mépris de classe et de suffisance – forcément bourgeoise – parce que celle-ci avait fustigé le comportement du chauffeur de taxi–député Sébastien DELOGU. Or, ce sont justement Aubry, Mélenchon, Panot et toute leur clique de traîne-savates haineux qui pratiquent ce mépris de classe, qui consiste à dire que tous les chauffeurs de taxi sont des analphabètes, crétins et violents comme DELOGU.

L’extrême-gauche fait exactement la même chose avec les musulmans : elle s’adresse aux plus débiles en faisant croire qu’ils représentent la majorité. Elle le fait parce qu’elle sait qu’ils sont malléables et qu’elle est persuadée que les autres le seront.

Mélenchon n’est jamais en panne d’indécence. « Plus c’est gros, plus ça passe ». C’est du Goebbels et cela résume parfaitement l’état d’esprit et la stratégie des dictateurs type Méluche. 

La politique de Mélenchon est une imposture parce que Mélenchon est lui-même une imposture. A supposer qu’il ait eu, un jour, peut-être, deux ou trois neurones susceptibles de façonner un concept, il s’est fait retourner le bocal par une belle ambitieuse sans principes ni valeurs, mais avec une nuisette ras-du-fion, arme fatale pour un septuagénaire qui n’avait pas compté plus de succès auprès des femmes qu’auprès des électeurs.

Méluche n‘a jamais été très consistant idéologiquement, passant son temps – comme tant d’autres – à parier et à se glisser dans le sillage des têtes d’affiche qu’il jugeait momentanément porteuses, faisant mine d’épouser leurs idées au lieu de construire les siennes. C’est moins fatiguant.

Mélenchon ne pense pas un instant que ceux auxquels il s’adresse pourraient simplement faire mine de le croire … Et c’est peut-être très bien ainsi.

O.T.

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