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H5N1 en Californie ! Point de situation

La situation actuelle de la grippe aviaire (H5N1) aux États-Unis est la suivante :

– 55 cas humains dont 2 cas sans expositions connues à des animaux malades

– plus de 10 000 oiseaux sauvages détectés

– plus 111 millions de volailles touchées

– 49 États avec des épidémies chez les volailles

– 675 troupeaux de vaches laitières touchés

– 15 États avec des épidémies chez les vaches laitières

Et 2 lots de lait cru commercial détectés.

La grippe aviaire a ainsi été détectée dans un deuxième lot de lait cru en Californie, selon le CDPH (California Department of Public Health).

Le comté de Fresno a déjà connu un premier lot contaminé la semaine dernière.

Après deux rappels de produits à base de lait cru contenant le virus H5N1 de la grippe aviaire, Raw Farms LLC a reçu l’ordre de cesser de distribuer des produits à base de lait cru, selon le LA Times.

La grippe aviaire H5N1 se diffuse rapidement au sein des élevages californiens, les eaux usées le montrent.

Mais le virus est présent dans le lait des vaches. Lorsque des scientifiques ont analysé 297 échantillons de produits laitiers pasteurisés de catégorie A, notamment du lait, de la crème et du fromage, ils ont trouvé de l’ARN viral du virus H5N1 dans 20 % d’entre eux.

Les recherches suggèrent que tant que le lait est pasteurisé, le virus n’est pas infectieux. Mais certains scientifiques craignent que la pasteurisation ne parvienne pas à inactiver tout le virus, en permanence. « Nous ne savons pas quelle quantité de virus nous devons ingérer [pour être infectés], ni si une partie du virus passera à travers la pasteurisation »

Lorsque des chercheurs ont testé 115 employés de fermes laitières du Michigan et du Colorado, ils ont trouvé des marqueurs d’une infection récente par le virus chez 7 % d’entre eux .

L’urgence est d’empêcher tout franchissement de la barrière des espèces.

3 cas humains sporadiques ont été répertoriés en Amérique du Nord dont le cas d’un adolescent en soins intensifs à Vancouver, Canada. Aucun de ces cas n’a eu d’exposition animale connue et des mutations semblent signaler une adaptation humaine.

Jusqu’à présent, rien ne prouve que le virus puisse se transmettre d’une personne à l’autre. 

Mais chaque infection humaine offre au virus une nouvelle occasion d’évoluer vers une forme transmissible. Les humains peuvent également servir d’incubateurs viraux. Et pendant la saison de la grippe, le virus H5N1 a plus de chance de se mélanger aux virus grippaux saisonniers en circulation.

« Voici pourquoi les craintes liées à la grippe aviaire s’intensifient »

Les réservoirs du virus persistent chez les vaches laitières, la volaille et les oiseaux sauvages, il existe de nombreuses possibilités de propagation chez l’homme.

C’est le récent passage aux porcs qui met les experts en état d’alerte, car les porcs offrent les conditions parfaites pour que le virus mute, ce qui en fait une menace potentielle pour la santé humaine.

Le mois dernier, les autorités sanitaires américaines ont signalé le premier cas de grippe aviaire A (H5N1) chez un porc dans une ferme de l’Oregon, marquant la première fois que le virus était détecté chez des porcs dans le pays.

Quelques jours plus tard, les autorités ont confirmé qu’un deuxième porc de la ferme avait également été testé positif.

À chaque fois qu’il se propage à une espèce, le risque [d’infecter les humains] augmente.

Les porcs peuvent servir de récipient de mélange, car ils peuvent être porteurs simultanément de la grippe aviaire et de la grippe humaine.

Ces événements liés aux récipients de mélange se sont déjà produits chez les porcs dans le passé ; on pense qu’ils ont provoqué la pandémie de grippe A (H1N1) de 2009.

Tant que cette épidémie reste cantonnée aux animaux, il n’y a pas lieu de s’inquiéter pour la santé humaine ni pour l’économie mondiale.

Seuls les pauvres agriculteurs subissent les conséquences sanitaires et économiques, et dans une moindre mesure le consommateur final avec le renchérissement des prix du lait et des œufs.

La seule recommandation destinée aux consommateurs américains est de consommer des produits laitiers pasteurisés.

Le jour où la grippe aviaire deviendra une pandémie, les conséquences sanitaires et économiques seront désastreuses.

La pandémie du covid (SARS COV2) l’a montré : les conséquences furent près de 20 millions de morts et 25 000 milliards de dollars de pertes économiques.

L’important actuellement est que les autorités sanitaires prennent des mesures afin que l’on reste à l’abri d’une éventuelle pandémie grippale, et que si elle advenait, le pays serait prêt.

Il faut savoir tirer les leçons du passé.

Donald Duck

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