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Meloni leader de l’Europe ?

L’Europe entière, France et Allemagne en tête, suivis de leurs médias, se sont indignés lorsque Giorgia Meloni a pris le pouvoir en Italie, en octobre 2022.

Accusée d’être fasciste, d’extrême droite, proche des idées de Mussolini, Giorgia Meloni a su habilement renverser la situation.

Elle a facilité le développement économique de l’Italie, maintenu les migrants dans des camps jusqu’à ce qu’ils optent pour leur départ pour un autre pays européen, interdit toute aide sociale systématique aux migrants, diminué les subventions aux associations prenant en charge les migrants.

Cette politique volontariste a été soutenue par la population et par les entreprises. Bien que trop de jeunes diplômés aient quitté l’Italie pour  s’établir dans des pays situés en dehors de la zone européenne, cette politique se traduit déjà par des performances économiques remarquables. Le gouvernement Meloni a mis en route

-un renforcement de la politique nataliste par une augmentation forte des allocations familiales

-une instauration d’un crédit d’impôt pour les entreprises embauchant des femmes

-une action limitant à 450.000 les titres de séjour pour les travailleurs étrangers, d’ici 2025

– une réduction d’impôt en faveur des artisans, commerçants et petits entrepreneurs

– l’instauration d’une taxe sur les super-profits des banques.

Côté dépenses, dans une logique de maîtrise des dépenses publiques, le gouvernement Meloni a opté pour le remplacement du revenu universel par un chèque « d’inclusion », la suppression du super bonus prévu pour la rénovation du logement, dispositif tellement coûteux qu’il représentait le premier élément de la dérive du déficit public.

Bien que l’économie informelle ( travail au noir) représente près de 11% du PIB italien et que la fracture « nord/ sud » fasse partie de ses déficits structurels, la croissance italienne est, depuis 2 ans, supérieure à celle de la zone euro et supérieure à celle de la France.

– Le taux de chômage recule et le déficit public se réduit, rendant l’objectif de déficit de 3% du PIB crédible d’ici 2026.

– Sur le plan politique, Giorgia Meloni reste, avec Viktor Orban, premier ministre de la Hongrie, le seul chef d’État capable de parler d’égal à égal avec Donald Trump. Tous les autres dirigeants européens, Mme Van der Leyen, E.Macron ou O.Scholz se sont déconsidérés. Sans bruit et à petits pas, Giorgia Meloni s’est imposée comme future leader de l’ Europe.

Notons que sur le plan politique français, aucune personnalité de droite n’a jamais émergée. Mme le Pen, pourtant classée à droite de la droite, n’a ni la prestance ni la volonté de redressement du pays.

Si le gouvernement de Donald Trump applique, à partir du 20 janvier 2025, les grandes lignes prévues dans son programme, à savoir :

– une augmentation des droits de douane sur les produits importés

– une baisse des impôts pour tous, entreprises, salariés, et retraités

–  un soutien de l’emploi industrie et une baisse des prix énergétiques,  l’Europe sera à la peine, l’Allemagne et la France seront en matière  d’excédents commerciaux, derrière l’Italie.

Si les Allemands, qui seront appelés aux urnes début 2025, désavouent Scholz et le remplacent par Merz, le leader de la droite (CDU), le trio Merz- Melonie-Orban pourrait prendre le leadership de l’Europe.

“Italia- First”, serait alors la nouvelle devise de Giorgia Meloni  en bonne voie pour être une interlocutrice privilégiée des dirigeants des EU, de la Chine, et de la Russie.

Chanoine

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