Rechercher
Fermer ce champ de recherche.

America is back !

“Guess who’s back, back again ? Shady’s back, tell a friend Guess who’s back, guess who’s back…” *

Quel comeback incroyable du charismatique Donald ! Quel génie et quel phénomène politique majeur! L’ancien conseiller à la sécurité du Sénateur Ted Cruz, l’a même décrit comme le plus grand retour politique depuis les Cent Jours de Napoléon.

N’importe quel homme n’aurait jamais pu se relever de ces épreuves : victime de deux tentatives d’impeachment durant sa présidence, défait en 2020 malgré 75 millions d’électeurs, poursuites judiciaires à gogo, victime de 2 tentatives d’assassinat, fascisé, hitlérisé et subissant une couverture médiatique négative à 90% , etc…  qui aurait pu miser un kopeck sur lui ? Peu de monde à l’exception d’un trader français qui a parié près de 30 millions de dollars et la majorité du peuple américain qui vient de lui offrir une victoire éclatante : majorité du vote populaire, majorité des grands électeurs, majorité au Sénat, majorité à la chambre des représentants. Le grand chelem !

C’est également la victoire revancharde du peuple américain. La voix de la grande majorité du peuple de travailleurs taiseux, oubliés et méprisés par des élites vient d’élire le Donald pour le représenter et faire passer le message suivant : l’Amérique est de retour et nous en sommes fiers :  signé les rednecks.

Il ne fallait pas être grand clerc pour anticiper cette vague rouge, la couleur du parti Républicain; les prix des produits de premières nécessités ayant augmenté de plus 40% pour l’alimentation, l’énergie, le logement etc.. conséquemment à l’impression massive de trillions de USD par l’administration actuelle. Les élites arrogantes, notamment Démocrates, ont laissé les classes ouvrières et moyennes déjà victimes de la désindustrialisation, subir massivement l’hyperinflation, la crise de l’immigration illégale à la frontière sud avec le Mexique et l’insécurité grandissante au profit d’un clientélisme électoral communautaire sous l’influence de l’idéologie woke.

La campagne menée par les Démocrates, avec leur supériorité morale, fut basée sur l’alarmisme et le risque totalitaire en dépeignant Trump en futur dictateur nazi. Nazifier le candidat revient à nazifier ses électeurs. Quoi ?! La moitié du pays serait nazie ? voyons ! un peu de sérieux ! Un peuple qui chérit la liberté d’expression et la liberté individuelle est à l’opposé du nazisme. Qui pouvait penser que les classes moyennes et ouvrières, quelle que soient leurs origines, blanches, latinos, noires et autres minorités, ne seraient pas impactées par la préoccupation du quotidien à savoir le pouvoir d’achat et l’insécurité ? Les démocrates ont abandonné le peuple et oublié la maxime d’un conseiller de Bill Clinton qui disait au sujet des élections, « it’s the economy, stupid » !

La majorité des électeurs a dit stop aux aberrations de l’idéologie woke, à la propagande médiatique et souhaite que leurs vies s’améliorent sur le plan économique et sécuritaire au sein d’une Amérique forte. Tout simplement, rendre possible le rêve américain. L’association de Trump avec Musk, champion mondial de la Tech, montre que les réalisations individuelles sont importantes, que l’ambition reste importante et que les hommes extraordinaires façonnent l’histoire.

Assisterons-nous à la fin du progressisme et de son avatar, le wokisme ?

Questionner les transitions de genre pour les enfants, les hommes biologiques dans les sports féminins fait de vous un transphobe. Refuser les principes DEI au sein des universités ou dans les entreprises fait de vous un raciste. La liste est longue mais la prise de conscience commence. Corporate America observe qu’au lieu de promouvoir des salariés sur le mérite, les départements DEI (Diversité, Inclusion) ont promu des incompétents à des postes importants dont les conséquences furent parfois dommageables.

Avec la majorité trumpiste au congrès, il est possible que l’on assiste à des législations retirant les financements fédéraux des universités qui promeuvent le DEI et qui tolèrent l’antisémitisme. Une possible bonne nouvelle sachant que le wokisme et ses idées suicidaires proviennent du monde universitaire, notamment des départements de sciences humaines ; les sciences exactes telles que la physique et les mathématiques étant à l’abri.

Parmi les bonnes nouvelles, les perdants de l’élection :

a) Les sondeurs : Les sondages – à l’exception d’un ou deux instituts – se sont massivement trompés, sauf polymarkets qui est un site de pari en ligne. La réputation des sondeurs est à nouveau mise à mal. Beaucoup ont déformé sans vergogne leurs données au cours des deux dernières semaines pour stimuler l’élan de Harris, la collecte de fonds et la participation électorale. N’oublions pas que les sondages correspondent à des commandes des partis et/ou médias.

b) Le wokisme : Enfin la fin de la folie du wokisme et de sa « novlangue » issues de la French theory des Derrida, Foucault et de leurs proxies. La fin du politiquement correct ! Les think tank financés par des progressistes qui ont promu ses folies sont aussi sur la sellette. Les ONG financées par les mêmes sont entièrement décrédibilisées d’autant qu’elles jouent le rôle de propagandistes au profit de leurs donateurs sans se soucier du quotidien de la majorité du peuple. Les entreprises commencent à abandonner le DEI, le wokisme appliqué au monde de l’entreprise. Le bon sens sera de retour. Et vive le réel ! Comme le disait Charles Péguy, « Il faut toujours dire ce que l’on voit. Surtout il faut toujours, ce qui est plus difficile, voir ce que l’on voit. ».

c) Les médias et les célébrités Hollywoodiennes : Les grands perdants de cette élection sont les médias mainstream qui se font passer pour des « chaînes d’information ». Ils n’effectuent plus le travail de base de vrais journalistes qui font leur reportage sur le terrain. Ils sont des acteurs de la propagande qui cherchent à perpétuer un système dont ils profitent. Il est vrai que Trump leur a permis d’avoir de l’audimat et d’exister médiatiquement. Ils sont pathétiques, leurs mines défaites est une véritable délectation pour les électeurs qui ont dit : Afuera ! Le show-biz et les célébrités californiennes l’ont ciblé sans arrêt afin de faire élire une piètre candidate, ancienne sénatrice de Californie et actuelle Vice-Présidente. Pour quel résultat ? Aucun, si ce n’est de faire fuir les électeurs qui n’aiment pas être pris avec condescendance. Ceux-là aussi sont finis.

d) Le parti Démocrate : Les caciques et apparatchiks du parti Démocrate, réfugiés dans leurs belles demeures de politiciens milliardaires, n’ont cessé de mentir sur Trump et de parler avec condescendance à leurs propres électeurs. Alors que les démocrates ont abandonné le peuple en délocalisant des millions d’emplois à l’étranger et en important des millions pour concurrencer les travailleurs américains, ils ont développé un langage wokiste autour de la « masculinité toxique » pour justifier leurs actions et masquer leurs échecs.

Est-ce la fin du parti de Roosevelt, Truman, JFK ? Ils auront le choix entre retrouver les lettres de noblesse du parti dit de la classe ouvrière et une gauchisation du parti. Pour le futur de l’Amérique, il serait positif que le parti se recentre et abandonne toutes les idéologie funestes adoptées depuis une vingtaine d’années. La consanguinité issue de la fusion politico-médiatique de la gauche a prêché sur tout, sauf sur les raisons pour lesquelles elle était rejetée par le peuple américain.

e) La bureaucratie : Depuis une vingtaine d’années, la taille du gouvernement n’a cessé de croître avec son lot de bureaucratie, les effectifs fédéraux augmentant de 30% sur 25 ans à plus de 2 millions d’employés. Musk envisage d’aider l’administration à travers la création d’un ministère de l’efficacité gouvernementale avec pour objectif une coupe de 2 trillions de USD de dépenses inutiles. Trump envisage aussi d’interdire aux bureaucrates fédéraux d’occuper des emplois dans les entreprises avec lesquelles ils traitent et qu’ils réglementent.

Maintenant au travail et place à la compétence : La tâche et les défis sont herculéens : stopper l’immigration massive d’illégaux, redonner du pouvoir d’achat dans un contexte où une récession massive est à l’horizon et calmer les grands conflits armés mondiaux. les deux businessmen possèdent les qualités d’exécution dans les affaires. Gageons que Donald Trump tiendra ses promesses de déréglementation, de baisses d’impôts et de réductions de la dette et des dépenses publiques.

L’avenir nous dira si la trace qu’il laissera dans l’histoire sera celle de d’un des meilleurs présidents au côté de JFK, Nixon et Reagan. La lecture du livre de David Goodhart, « The Road to Somewhere : The New Tribes Shaping British Politics , s’impose à nos dirigeants européens toujours étriqués dans leurs petits hommes gris. Le livre explore la division croissante entre deux groupes sociaux au Royaume-Uni : les Anywheres et les Somewheres.

Les Anywheres représentent près de 25% de la population, et sont favorables à la mondialisation, à l’immigration et à l’éducation supérieure. Ils ont des identités basées sur le succès professionnel et éducatif. Les Somewheres représentent la moitié de la population et sont plus ancrés dans des identités géographiques et culturelles locales. Ils ressentent souvent un malaise face aux changements rapides de la modernité et sont plus sceptiques vis-à-vis de la mondialisation et de l’immigration. Sauront-ils bien analyser la situation de leurs pays et prendre des mesures politiques favorables à la majorité du peuple ?

En Europe, il est tabou de parler des frontières nationales, du protectionnisme industriel et du bien être du peuple… Il est fort probable qu’il n’en sera rien d’autant qu’il n’y aura pas d’équivalent européen au Donald pour réveiller l’Europe. L’Europe est en voie de perdre ses talents, attirés par une Amérique pro-business et redevenue forte.

America is back !

Duck Donald

* Eminem, rappeur américain

Partager cet article :

Facebook
Twitter
LinkedIn