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Toute honte bue

L’indignité, Macron connaît bien. Il connaît aussi pour les pratiquer au quotidien, l’arrogance, le mépris, l’ingérence ; il connaît aujourd’hui la honte et un jour l’oubli dans lequel l’Histoire finira par l’ensevelir. L’amour pour un pays, une terre, une histoire, c’est une autre affaire. La souffrance d’un peuple qui enterre ses morts tout en luttant pour sa survie, la justesse des combats qu’il mène contre la barbarie islamiste, tout cela échappe à sa logique. 

Ses propos prononcés à quarante-huit heures des commémorations du 7 octobre, ont achevé de disqualifier définitivement, au-delà de sa seule personne, la fonction qu’il prétend incarner. Ses déclarations sont une faute magistrale de plus dans un parcours déjà bien chargé. L’indécence de Macron est à la mesure de sa méconnaissance d’Israël, de son peuple, de ses combats, de la complexité géopolitique de la région et plus encore, de la haine pathologique de ses voisins qui contrairement à ce qu’il défend, ont un projet bien plus radical que celui d’une « solution à deux états » ou d’une « paix juste et durable ».

Non, Emmanuel Macron n’a rien d’un chef d’État ni même d’un homme d’État. Il n’en a ni la carrure, ni le charisme, ni surtout la vision. Absent à la marche contre l’antisémitisme, pourquoi a-t-il rendu visite aux familles des otages en Israël plus de deux semaines après le drame si c’est, quelques mois plus tard, pour leur dénier le droit de se défendre et de se protéger ? Que signifie pour lui être attaché à la « sécurité d’Israël » s’il veut le désarmer ? 

En décalage avec l’émotion qui assaillait les Français ce matin du 7 octobre, seule, la posture comptait. Une coalition internationale, faisait-il mine de réclamer, sans croire une seule seconde un mot de ce qu’il disait ! L’insincérité ne peut inspirer que le dégoût.

En un an, tout a changé. La guerre a éclaté, là-bas, ici, partout. Les murs de nos villes se sont souillés de tags orduriers, les universités de drapeaux palestiniens, les rues de cortèges haineux, de slogans hurlés au porte-voix. Et comme de coutume, les sympathies manifestées du bout des lèvres voici un an, ont tourné au vinaigre, la compassion a viré à l’acide, la solidarité à la discorde, les promesses aux menaces, les insultes aux coups, le tout dans un réflexe naturel propre aux sociétés malades vomissant leur haine du juif. 1933 n’est pas si loin. 

Pour Macron comme pour d’autres, l’antisémitisme, même meurtrier, n’est qu’un point de détail. Compte tenu de l’antipathie notoire qu’il nourrit pour Israël et surtout pour son Premier ministre, compte tenu de ses prises de paroles, de ses injonctions à un cessez-le-feu, les Juifs de France ont compris une chose : ce président de la République Française ne sera jamais le garant de leur avenir. Les huées et les sifflets entendus au Dôme de Paris scellent une rupture entre le président de la République et une partie des Juifs qui la composent et ne se retrouvent plus dans les positions diplomatiques proclamées. On aurait souhaité, de la part du chef d’Etat, en ce triste jour de commémorations, que la dignité et la décence fussent à la mesure de ces hommages.

Macron est l’homme du mauvais choix, de la position ambiguë, du mot inapproprié. Chacune de ses décisions est l’occasion au mieux d’une polémique, au pire d’un désastre. A l’hypocrisie, à la perversion narcissique, à l’absence d’empathie s’ajoutent la lâcheté et la soumission, toutes deux incompatibles avec la charge qui est la sienne et in extenso, le destin d’un pays que l’on dirige. Comment gouverner sans clarté, sans courage ni hauteur de vue ; même le charisme qui avait fait illusion dans les premiers temps a laissé la place à des postures contradictoires, des oscillations perpétuelles, un « en-même-temps » devenu artificiel, la panoplie d’un amateurisme absolu. Mais par-delà le caractère, la politique qu’il a exercée sur le pays depuis sept ans et le délitement qui s’en est suivi plaident contre lui, il reste hostile à toute idée de frontières, d’unité, de sécurité, d’identité, il ne saisit pas le caractère immunitaire d’un corps qui se protège ; pour lui, ces concepts sont les traces suspectes d’un monde ancien, d’une pensée hermétique au progressisme qu’il entend promouvoir, tandis que pour les autres elles sont la condition sine qua non de leur survie.

 Qu’Israël lui fasse horreur reste son problème, après tout. Il faut dire que le « petit pays de merde » comme l’avait dit un jour un ambassadeur de France, vient de lui opposer une détermination et un aplomb difficiles à avaler pour le personnage pétri d’orgueil qu’il est. Il méprise ces peuples qui ne renoncent pas à ce qu’ils sont, qui refusent de chanter l’Hymne à la Joie et préservent leur ADN. Il déteste davantage Israël pour la trame hétéroclite qui l’a façonné et qui, en dépit de ses fractures, réussit là où l’Occident a échoué, pour des raisons qui tiennent au courage, à la résilience, mais plus que tout à l’amour de la nation et du drapeau. On dit Emmanuel Macron stratège, mais il ne l’est pas plus qu’il n’est français de cœur, il est tout au plus un calculateur qui se croit au-dessus de la mêlée mais ne maîtrise plus rien. 

Ici ou ailleurs, sa parole ne porte pas au-delà de la tribune où il se tient, avec sa poignée de disciples insipides qui, sur les sujets géopolitiques comme sur tous les autres, n’y entendent pas plus que lui.

Nestor Tosca

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