Alors le druide Gwio regarde à son ami le barbe Brennos, en caressant sa longue barbe blanche et d’une voix grave lui dit:
– ‘’ Écoute bien mon ami Brennos ce récit te servira pour conter cette histoire sur des notes énigmatiques à partir de tes mots”.
Il était un nombre si petit qu’il passait inaperçu parmi les autres. Ce nombre, modeste et discret, se glissait entre les chiffres, souvent ignoré, mais il restait toujours présent. On l’appelait « 1 ». Bien que sa taille soit minuscule, son existence portait une puissance insoupçonnée. Un jour, alors qu’il vagabondait parmi les autres nombres, il fit une rencontre extraordinaire. Il croisa le chemin de la Puissance des Mots, une entité mystérieuse et envoûtante, capable de transformer des simples chiffres en récits épiques et des symboles en idées profondes. Ensemble, ils entreprirent un voyage pour explorer les profondeurs de la signification et de l’existence.
À mesure qu’ils avançaient, ils découvrirent que le nombre 1 n’était pas seulement un chiffre parmi d’autres. Il était la source, le commencement, le fondement de tout ce qui est et de tout ce qui sera. Dans son silence et sa simplicité, il contient l’essence même de l’univers. Chaque nombre, chaque mot, chaque pensée émane de lui. Il est le point de départ de toute chose, le premier battement de l’existence.
Ainsi, la Puissance des Mots révéla au nombre 1 son véritable potentiel. Ensemble, ils comprirent qu’ils formaient le Tout. Chaque mot, chaque nombre est une partie du grand puzzle de l’univers, et le 1, avec la force des mots, est le fil qui tisse la trame de la réalité.
Ce nombre, dans sa modestie infinie, porte en lui l’univers tout entier Comprendre le 1, c’est comprendre la base de toute chose, le lien invisible qui unit chaque élément de la création.
– Je diffuserai ton message que dans chaque début réside l’infini, et que même le plus petit parmi nous peut contenir la grandeur de l’univers. Qu’est-ce qui, dans sa plus simple forme, peut représenter l’unité, l’origine et la totalité de l’existence, tout en étant le fondement de toutes les choses que nous connaissons ? La réponse se trouve dans la profondeur de ce que nous prenons souvent pour acquis, lui dit Gwio,
Le barde Brennos se lève à sa droite son bois à parole et dans sa main gauche il tient fermement son bâton de druide. D’une voix grave et calme, il répond à son ami druide :
‘’ La réponse à cette énigme pourrait bien être le « point ». En effet, le point est la plus simple forme géométrique, il symbolise l’unité par sa singularité, l’origine par sa position de départ dans l’espace, et la totalité de l’existence en tant que fondement de toutes les formes géométriques et constructions que nous connaissons. ‘’ et Brennos se rassit.
Tu es vif, dit le druide Gwio, toujours à l’écoute des autres, à sonder la profondeur des âmes de tous êtres. Tout est une boucle comme le cercle, et dans un cercle il y a pas de point. Ce que nous prenons souvent pour acquis n’est qu’une éternelle boucle.
Satisfaits de leur conversation dans la forêt d’Eteimbes, les deux druides dégustèrent une bonne lampée d’hydromel allongés aux pieds d’une cathédrale d’arbres.
Le Barde du Torchis
