Nous sommes à nos choses comme elles sont à nous.
Elles hurlent notre nature profonde et cachée, nos joies, nos chansons, nos obsessions, nos peurs, nos désirs et bonheurs …
les objets que nous aimons racontent tant de ce que nous voulons cacher ou oublier ou nier ou diminuer.
Ils portent un peu de notre âme en leur matière.
À moins que non, que ce soit l’inverse, ils ont pénétré nos zones intérieures et emmurées.
Lien silencieux, mystérieux, qui s’approfondit avec ce temps qui nous lie …
Nos vêtements, nos appétits, nos goûts, nos haines et nos ragoûts, nos ragots, no bas et nos hauts, nos expressions, nos passions, nos mots et maux, nos silences, nos gestes, nos fringues et nos vestes, nos aisances, nos ports et nos partances, nos errances, nos courages et nos souffrances, nos bijoux, nos mots doux, nos placards pleins à craquer ou vides à souhait, nos romans et nos amants, tout parle de nous.
Tout parle de nous. Si l’on sait écouter.
« Objets inanimés, avez-vous donc une âme ? », demandait Alphonse de Lamartine …
Je ne suis que Martine.
Mais je suis convaincue qu’il n’est rien qui n’en ait.
Le monde n’est pas ce qu’il paraît.
Souviens-toi que tout a du Sens.
Chaque parfum, chaque essence
Il n’est rien d’innocent
Il n’est rien d’anodin.
Sois attentif au monde qui t’entoure.
Sois attentif à l’autre, à la rose, à la terre et au ciel, au citron ou au miel, à l’abeille, à la ruche, à la pelle ou aux autres cruches.
Les gens qui viennent à toi sont liés au mystère de ce que tu as lancé à l’univers …
Martine Benz ®️