Huit obus, symbole de résistance des strasbourgeois

Huit obus, datant de la guerre de 1870, sont encastrés sur des façades de maisons du centre-ville de Strasbourg .

Le plus célèbre se trouve sur la façade de l’hôtel Cathédrale, place de la Cathédrale.

Les propriétaires de ces maisons ont récupéré des obus qui n’avaient pas explosés ; désamorcés, ils ont été mis en évidence sur les façades pour rappeler la résistance de Strasbourg face à la Prusse.

Napoléon III déclare la guerre au roi de Prusse le 19.7.1870. Les troupes françaises sont mal préparées et manquent de stratégie militaire.

La Prusse, avec son chancelier Bismarck, regroupe autour d’elle : le royaume de Bavière, le royaume de Wurtemberg, le grand-duché de Bade.

Napoléon III, encerclé à Sedan capitule le 2.9.1870 et un armistice est signé le 26.1.1871. Mais les opérations militaires se poursuivent dans l’Est car le futur tracé de la frontière franco- allemande n’est pas négociée.

Le 18.1.1871 l’Alsace et la Moselle seront rattachés au Reich Allemand. Strasbourg est assiégée du 13.8.1870 au 27.9.1870. 200 000 obus sont tirés sur la ville. Ces obus sont fabriqués par l’usine Krupp. 

Les bombardements prussiens ont été d’une intensité sans précédent. Une grande partie de Strasbourg sera détruite, dont la grande bibliothèque place du Temple Neuf.

Les habitants se rendent en hissant un drapeau blanc sur le sommet de la Cathédrale.

Les 8 obus sont toujours là : à l’hôtel Cathédrale, au restaurant le Canon, place du Temple Neuf, rue Sainte Élisabeth, rue d’Austerlitz, rue du Vieux Marché aux Grains, quai Saint Nicolas, quai des Pêcheurs.

Levez les yeux et regardez ces obus d’un autre siècle, ils nous rappellent la résistance des Strasbourgeois !

Franziska

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