Tiens, voilà des moyens, voilà des moyens….(sur l’air du Boudin). C’est toujours dans les cas graves qu’on fait appel à la Légion…
Depuis l’attaque abominable du 7 octobre, quelques langues se délient, les yeux se décillent, même quelques politiques « osent”parler une langue qui n’est presque plus de bois … pour ne dire que ce que tout le monde sait depuis longtemps : que les belles âmes européo-mondialistes ont importé les ferments d’une guerre qui a déjà commencé entre le monde imparfait mais libre, et le monde de la soumission parfaite.
Contrairement à ce que quelques journalistes sans fond rabâchent, le conflit israélo-arabe ne risque pas d’être importé, il est là depuis longtemps, il n’a pas attendu le 7 octobre 2023 ; dans la rue des Rosiers on s’en souvient, on ne l’oublie pas, mais le bruit des bombes et des cris de douleur ne sont pas parvenus jusqu’à la rue du Faubourg saint-Honoré. C’était dans les années 80, c’était hier, c’est aujourd’hui.
Ceux qui parlent encore de guerre israëlo-palestinienne ou israëlo-arabe feraient bien de mettre leurs notes à jour; il s’agit d’une guerre israëlo-musulmane, une guerre de civilisation. Si l’islam était autre chose qu’un système politique, depuis le temps, ça se saurait. Il est porteur d’un message clair, que les lâches ne veulent pas entendre : tout doit être musulman ou ne pas être. C’est pourtant simple.
Il aura fallu la manifestation du nazisme le plus féroce en Terre Sainte pour que d’aucuns se décident à décoller leurs miches de leur fauteuil douillet et ouvrir la fenêtre qui donne sur le réel.
D’un seul coup, le ministre de l’Intérieur, qui a toujours des pudeurs de gazelle lorsqu’il s’agit de constater la réalité telle qu’elle nous éclate chaque jour à la figure, n’a désormais plus de « question taboue si c’est pour être efficace pour protéger les Français ». Il est décidé à mettre les moyens.
Ce ministre, qui ne voyait dans les sauvages du stade de France que des supporters anglais et dans les émeutiers barbares de l’été surtout des « Kévin et des Mattéo », fanfaronne désormais en reprochant à l’Europe d’être « trop naïve » (en matière d’immigration)! On a beau savoir qu’un Darmanin ça ose tout, on finit par se demander si on n’a pas des problèmes d’oreille.
Depuis l’attaque, Darmanin Gérald découvre ce que Gérald Darmanin ignorait jusque-là, notamment que Benzema était proche des Frères musulmans. Celui qui était cité en exemple pour la jeunesse après son Ballon d’Or, devient ipso facto un quasi-djihadiste.
Le français moyen, sous l’opprobre parce qu’il confondait insécurité et sentiment d’insécurité et qu’il s’inquiétait, pour ses enfants, de l’augmentation de la violence, du trafic de drogue et de l’immigration, voit maintenant ses gouvernants lancés dans une course à l’échalote de la surenchère sécuritaire.
Le 7 octobre, les cieux se sont déchirés, laissant enfin passer la lumière du soleil pour éclairer le monde et pour permettre aux myopes qui nous gouvernent de le voir comme il est, c’est-à-dire pas beau du tout. Ce monde que ces myopes ont façonné pour servir les intérêts d’une petite clique de borgnes, rois au pays des aveugles.
D’un seul coup, le ministre de l’Education peut parler sur un ton martial, d’autorité et de discipline sans être « remis à sa place » pour déviance non-progressiste. Un bonheur n’arrivant jamais seul, il disposerait de moyens non seulement pour sanctionner les fauteurs de troubles lors de cérémonies à la mémoire des vrais martyrs de l’islamisme, mais également pour les expulser. Il disposerait même, dit-on, du feu vert pour « exfiltrer » des écoles tous les élèves radicalisés. Ne serait-ce donc qu’une question de moyens et non de volonté?
Soudain, le président de la République ordonne de passer les « fichés S au peigne fin ». Ah? N’était-ce pas le cas avant? Cela voudrait-il dire que c’est possible? Cela pourrait-il signifier qu’avant, il n’y aurait eu aucune volonté politique d’agir?
Tout à coup, Dupont-Mojito, celui qui disait il y a peu que la délinquance des jeunes avait baissé en dix ans, fait les gros yeux en promettant « la plus grande sévérité » à l’encontre des débiles qui font de fausses alertes à la bombe.
Sans doute emporté dans son élan, Don Quichotte de la plaza Beauvau, a déclaré, non sans fierté, que depuis janvier, 89 radicalisés avaient été expulsés. Sachant qu’il en reste au bas mot 5000 qui se baladent la barbe à l’air, il aurait certainement mieux fait de se taire.
Il aura fallu que des innocents se fassent enlever, violer, décapiter, éviscérer pour que certaines intelligences gouvernementales se décident enfin à nommer les choses. Nous omettons, faute de références, de mentionner les intelligences journalistiques du service public, footballistiques, bloguistiques et showbiztiques. Nous ne manquerons pas de vous donner de leurs nouvelles quand nous en aurons, il suffit d’attendre le prochain refus d’obtempérer.
Sans le 7 octobre, où en serions nous? Nous serions restés là où nous risquons de retourner si nous ne réagissons pas, fermement et longtemps. Si, une fois de plus, nous regardons passer la caravane de la taqîya sans même aboyer, alors nous replongerons dans la fange gluante de la tolérance aveugle et de la compromission peureuse, dont notre paresse nous empêchera de sortir.
Merci qui? Merci le Hamas!
O.T
