On se trompe. On ne sait pas bien. On ne contrôle rien. Rien n’est entre nos mains.
On pense qu’ils sont nos amis, notre famille, nos pairs. Et ils ne sont pas là pour nous soutenir dans la joie. Ils ne la partagent pas.
On pense qu’ils ne sont pas nos amis, qu’ils sont indifférents, qu’ils nous voient comme transparents. Et ils sont là pour nous, à nous porter, nous supporter, nous aider, comme envoyés.
On se trompe. On ne sait pas bien. On ne contrôle rien. Rien n’est entre nos mains.
Le soleil ne vient pas d’où l’on pense qu’il arrive. La pluie non plus. La pluie peut nous régénérer. Le soleil nous lasser.
Ceux qui nous sauvent ne sont pas ceux que l’on attendait. Ceux qui nous coulent ne sont pas ceux que l’on craignait.
On se trompe. On ne sait pas bien. On ne contrôle rien. Rien n’est entre nos mains.
Chaque étranger est venu t’apprendre quelque chose sur toi, sur le chemin que tu as entrepris de fouler. Écoute les messages qu’ils t’ont fait passer. Ne te dis pas qu’ils n’en savant pas assez. Je connais des étrangers qui ont compris ce que les plus proches n’avaient pas admis.
Chaque proche est venu t’aider à t’améliorer. Par le rire, la douceur ou l’agressivité. En escaladant les montagnes ou assis dans ton canapé en peau de rêves, en pays de cocagne.
On ne comprend pas tout bien. On ne sait pas tout, tiens … On se trompe sur soi et sur les siens. On ne contrôle rien. Rien n’est entre nos mains.
Mais s’il est un travail que nous devons entamer, c’est de déchiffrer les messages qui viennent à nous, qui nous portent vers le meilleur de nous ….
Lever les genoux et se tenir debout. Debout.
Martine Benz®️
