Silicone mon amour

Les adeptes de l’amour par procuration vont pouvoir utiliser un nouvel outil qui leur permettra de poursuivre leur mort affective, grâce à l’invention d’un jeune étudiant chinois. 

Brevetée par l’Institut professionnel de technologie mécatronique de Changzhou, dans la province du Jiangsu, le baiser virtuel est une bouche en silicone alimentée par des capteurs qui se greffent à un Smartphone connecté via Bluetooth. 

Cette bouche virtuelle, la nouvelle arme de destruction massive du vrai baiser voluptueux et langoureux que nous connaissons,  permettra grâce à une application mobile de se connecter avec un ou plusieurs partenaires et de s’embrasser sans se toucher. Rien que ça ! 

Rien de nouveau en matière de toucher pour les aficionados de l’amour à distance. La nouveauté de cette monstrueuse machine à baisers, serait le désir de cet étudiant chinois de se rapprocher de sa compagne et d’établir un contact simulant une relation physique grâce à du silicone. 

Ce baiser siliconé est programmé pour fournir aux adorateurs de la luxure virtuelle tous les ingrédients d’un vrai baiser, salive, température des lèvres, jusqu’à même des murmures de jouissances réalisés sous forme de bruitages. 

Pour mieux développer le syndrome de la mendicité affective et pour assujettir les plus faibles à l’addiction aux marécages des réseaux sociaux, il est même possible de faire des orgies buccales. Il suffit d’uploader les baisers en ligne. 

Elle n’est pas belle la vie derrière les écrans ?  

Le baiser magique se vend  80 euros sur un site de vente chinois dont je ne dévoilerai pas le nom, pour ne pas ajouter au désespoir émotionnel des zélateurs de la cyber concupiscence.

Cette invention immonde fait polémique autour du nombre de partenaires. A partir de quel chiffre se mesure l’indécence ? L’étudiant machiavélique veut faire avaler que son engin ne fonctionnerait que pour des échanges monogames, en voilà encore un qui nous prend pour des Bachi-bouzouk. … 

Des millions d’individus, mineurs,  jeunes, adultes, et séniors, sont la cible de ce monde du contre réel dont on connaît les dangers et les conséquences désastreuses. 

Les cybers relations, le cyber-sexisme, la fraude sentimentale, le développement de la solitude, l’apologie de la fin du corps, sont autant de doctrines qui n’ont plus de limites dans l’univers incontrôlable d’un monde parallèle inquiétant.    

D’autres inventions suivront et feront des humains des esclaves victimes d’un enfermement voulu et programmé à l’instar de la dangereuse rhétorique wokiste totalitaire, qui nous impose déjà un monde orwellien, et dont le but, est l’anéantissement total de l’architecture des droits et des libertés fondamentales de l’Homme.  

La victoire de ce siècle sera, je l’espère, la fin des réseaux sociaux et le retour au monde réel. Un monde où les hommes s’embrassent en se touchant. 

Séraphine

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