Les tribulations d’un Monarque en Chine

Après Olaf Scholz qui ne voulait pas que Macron lui colle aux basques lors de son voyage en Chine en novembre 2022, Emmanuel Macron a enfin sa revanche. Il a eu son voyage en Chine ! Et, pour mieux exister, il a embarqué avec lui, Ursula von der Leyen, la présidente de la commission européenne, une petite dernière de la classe, pitoyable ministre de la défense allemande qui fait l’objet d’une enquête judiciaire pour la négociation d’un contrat donnant à Pfizer l’exclusivité des vaccins contre la Covid-19.

Les chinois n’ignorent pas la soumission totale d’Ursula aux Etats-Unis. Ils savent qu’elle a signé une déclaration avec Joe Biden où la Chine est citée comme un adversaire, et qu’elle soutient la stratégie américaine d’un retour à la  guerre froide. 

En embarquant sa nounou, Macron a imposé à la toute puissance de l’Empire du Milieu la présence d’un pion qui ne sert que les intérêts américains. Il faut le faire !  Il n’a pas compris que l’Union européenne n’est même pas un état, et qu’elle ne représente rien aux yeux des chinois. Quant à Ursula, elle peut toujours causer, elle ne claquera le beignet de personne.

Xi Jinping ne bougera pas une oreille, il a d’autres chats à fouetter. Il doit déployer des avions de chasse et des navires de guerre à Taiwan. Ce petit français venu lui faire un cours de morale lui fait perdre son temps. Xi Jinping a accordé deux entrevues à Emmanuel Macron et a concédé au flagorneur-visiteur-président, un discours de politesse, vide de tout engagement, en se limitant à une attitude protocolaire stricto sensu. En résumé, il a balancé quelques osselets au petit président de la petite France, et a raflé mine de rien, un contrat permettant à Airbus de construire une nouvelle usine en Chine. Ainsi, grâce à E. Macron, la chine pourra mieux s’équiper, faire main basse sur nos meilleures technologies européennes, et nous dévorer quand la Chine s’énervera…

Peu importe ce qu’Emmanuel Macron a raconté à la presse en rentrant à la maison. Il reste le vassal des Etats Unis. Il n’a pas le choix. Ses danses du ventre à Poutine et à Xi n’auront servi à rien, mais auront une fois de plus, amusé les français qui regardent abasourdis ce président arrogant, imbu de lui-même, s’agiter et mettre la France à feu et à sang. 

1,4 milliard de chinois, et moi, et moi, et moi…

Séraphine

Partager cet article :

Facebook
Twitter
LinkedIn