Les vacances et l’actualité réveille l’ombre.
Tant pis pour vous…..
Quand Jeanne dégrafait son corsage pour donner la gougoutte à son peuple, tous les charlots du village étaient là..là..là
Elevé au téton de la Démocratie je n’aurais pu que me pâmer d’aise quand dans son homélie, le Grand Charlot, imbu du dogme d’infaillibilité et revêtu de son étole liturgique verte, accompagné de sa Triplette de Belle Ville, nous fit la promesse subite et orbite d’une Démocratie Participative.
Mais à bien l’écouter, je comprends que le bon peuple ne pourra donner son avis que sur les poubelles de tri, composts et plantes potagères qui accompagneront la requalification des axes structurants dont «ni le tracé, ni le principe d’apaisement » ne seront négociables.
Si l’essentiel n’est pas négociable, à quoi bon participer ?
La Participation Citoyenne version écolo ne serait-elle qu’un paravent destiné à préserver la pudeur d’une Démocratie mise à poil par des élus zélés.
La démagogie idéologique n’est-elle qu’un leurre ?
Certains jours, j’aimerais être une petite souris pour me poser sur l’épaule mairiale, écouter et tenter de comprendre le cheminement de pensée de notre édile.
Non content de nous avoir une première fois cocufié en nous imposant démocratiquement un tracé de tram à l’issue d’une consultation grand-guignolesque dont les conclusions étaient connues avant son lancement, son prêcheur à l’étole verte, remet une couche et la main sur le coeur, nous sodomise démocratiquement comme de naïfs enfants de chœur. Par bonheur pour nos fondements, sa mobilité est douce …
Malgré ces précautions, en découvrant comment ce projet autocide paralysera ma ville et pourrira nos vies nous est imposé, j’en ai eu mal au plus profond de mon anale sensibilité citoyenne.
Comme dit le proverbe, rien ne sert de bomber le téton pour tomber le béton.
« Regrafe » ton corsage, Jeanne. Tu te voulais louve nourricière, mais Strasbourg n’est pas Rome, même si tu la détruiras en un jour. Ta couverture verte se déchire un peu plus chaque jour et ne masque plus ton incompétence et celle de tes Romulus de pacotille.
Ta ville se ratatine inexorablement, tes commerces se meurent, tes citoyens se désespèrent. Ton mandat sera sans lendemain mais les dégâts seront faits.
Cocus de tous les quartiers, unissez-vous. Nous avons perdu le droit à la parole mais ne soyons pas dupes de leur verbiage, par les urnes, nous le retrouverons demain.
Le prochain mandat sera celui de la reconstruction et je souhaite bien du courage à celui ou celle qui te succèdera.
Strasbourg outragé, Strasbourg brisé, Strasbourg martyrisé, mais Strasbourg bientôt libéré.
Mon propos strasbourgeois est tout à fait transposable à notre petite sœur Schilickoise qui souffre des mêmes maux, de la même incompétence idéologique et des mêmes mensonges.
L’Ombre