La Russie mobilise. Les U.S.A. fournissent des armes sophistiquées, des armements de dernier cri, des aides logistiques, des renseignements obtenus par satellites à l’Ukraine.
Les paroles s’enflamment. Mme Von der Leyen dit que « l’heure n’ est pas à l’apaisement. E.Macron, à la tribune de l’ O.N.U., envisage de fournir davantage d’aides à l’Ukraine. La Russie va organiser un référendum dans les régions déjà gagnées: districts de Lougansk, de Donetsk, de Zaporojie, et de Kherson. On voit bien l’enchaînement de la situation: une fois le référendum obtenu avec une large majorité de voix favorables au rattachement de la Russie, ces régions seront rattachées à la Russie. Donc leur faire la guerre, c’est faire la guerre à la Russie. Est-ce celà que veulent les européens?
« L’heure n’est pas à l’apaisement ». En effet, pas une seule voix ne s’élève pour envisager un processus de paix.
Les U.S.A. ? muets. Les Européens? Ils rampent devant les Ricains et n’envisagent aucun processus de « normalisation ».
Il reste les allemands. Ils pourraient décider d’autoriser l’ouverture du pipeline » nord stream 2″ calmer le jeu, mais, pour l’instant, seuls les rapports de force semblent avoir droit de cité.
Faudra- t- il attendre la débâcle économique complète de l’Europe, et surtout de l’ Allemagne, pour envisager un processus de paix ?
Dans le roman » Guerre et Paix”, Léon Tolstoï décrit l’univers aristocratique russe 1812, tandis que le spectre de la guerre avec Napoléon se rapproche. Tolstoï développe une théorie fataliste de l’Histoire où le libre- arbitre n’a qu’une importance mineure, et où les événements n’obéissent qu’à un déterminisme inéluctable.
A propos des caractéristiques des protagonistes, Tolstoï écrit:
» Le français est sûr de lui, parce qu’ il a un grand respect de son corps comme de son esprit.
L’ anglais est sûr de lui parce qu’il est un citoyen de l’Etat le mieux organisé du monde.
L’ Italien est sûr de lui parce qu’ il est inquiet et oublie facilement aussi bien sa propre personne que les autres.
Le Russe est sûr de lui précisément parce qu’ il ne sait rien et ne veut rien savoir.
L’ Allemand est sûr de lui, de façon pire et plus incontestable que les autres, parce qu’il connaît la vérité, une science qu’il a lui-même inventée, mais qui est pour lui une vérité absolue ».
Qu’avons-nous appris en 2 siècles ?
Copernic