L’université de Strasbourg : grandeur et décadence

L’université de Strasbourg vient de prendre une décision irresponsable. Elle ferme ses portes pendant 15 jours pour économiser les frais de chauffage, donc d’énergie.

Les fonctionnaires de l’université occultent volontairement la finalité de l’enseignement des écoles, instituts, universités, dont l’obligation fondamentale est de former le mieux possible nos jeunes, pour les préparer aux innombrables défis qu’ils auront à relever d’ici quelques années. 

Si l’objectif d’une université est simplement de donner une note de fin d’année à chaque étudiant, alors oui, on peut fermer les universités chaque année pour 15 jours, 30 jours, 45 jours, en y ajoutant les congés scolaires. Mais l’objectif est de former les étudiants pour qu’ils puissent se mesurer à armes égales, sur le marché du travail international, aux jeunes italiens, allemands, anglais, asiatiques… issus des meilleures filières du monde. 

S’imaginer qu’en réduisant le nombre de jours de formation sous prétexte d’économiser des bouts de chandelles d’électricité et de chauffage est insuffisant et ne réglera pas le problème de la consommation d’énergie. Cette politique de gribouille est à l’image de tous ceux qui sont aux commandes du programme de « Déconstruction Nationale», élaboré par une nouvelle société qui prétend gouverner la France par la voie du chaos. 

Le seuil d’incompétence de nos pseudos élites politiques, scientifiques, universitaires est à son paroxysme. Pour éviter d’éliminer les gaspillages de toutes sortes, (ce qui nécessiterait un travail d’organisation difficile de longue haleine), les pillards de la culture ont opté pour la solution de facilité : marque de fabrique de tous ceux qui détiennent aujourd’hui un semblant de pouvoir. Fermer, confisquer, éliminer, détruire, quoi de plus facile pour faire semblant de participer à l’effort … l’effort de quoi ? 

Et pourquoi ne pas bloquer, le salaire des professeurs d’université pendant ces 15 jours ? Le gain financier serait bien plus important que le coût d’une quinzaine de jours volés à la qualité de l’enseignement. 

En 1976, on avait lancé ce slogan à la mode qui faisait la fierté des  français : « En France on n’a pas de pétrole, mais on a des idées ». En 2022, la France n’a toujours pas de pétrole, mais en guise de produits de substitution, il ne lui reste plus que des petits cerveaux sans idées.

Regarde un peu de quoi est composée notre Assemblée Nationale et qui gouverne Strasbourg ! Une fermeture totale de l’université serait une excellente mesure de salubrité publique. Cela permettrait de mettre fin aux wokes obscurantistes qui karcherisent le cerveau de nos jeunes, et nous éviterait de rentrer dans un siècle des « ténèbres ». Certains parlent du Grand Déplacement , d’autres rêvent du Grand Soir, personne n’a pensé au Grand Nettoyage ?

Séraphine

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