La bronca des Strasbourgeois
devant les délires des écolos

Une réunion dite « publique », rencontre entre élus de la Ville de Strasbourg et riverains de la place du Temple-Neuf, s’est tenue hier soir, mercredi 23 février, à l’église du Temple-Neuf. 

 La Municipalité a présenté un projet de végétalisation de la place pour la transformer, durant quatre mois, en un lieu de rencontre, de contemplation, de pause et autres élucubrations habituelles des Verts. 

Le financement de l’opération s‘élève à 300.000 euros de subventions votées par le conseil municipal de Strasbourg au titre des « usages éphémères » des espaces publics. Cette démarche, qui se veut en cohérence avec le plan piéton de la ville, est un remake de ce qui se fait à Grenoble ou à Paris : supprimer les rares endroits où les habitants et les touristes peuvent encore se garer au centre-ville, pour les transformer de façon éphémère en terre-pleins verts. Les villes qui ont adopté cette politique, ont d’abord privilégié des solutions de remplacement. A Strasbourg on met la charrue avant les bœufs.

Deux heures d’enfumage

En résumé, deux heures de foutage de gueule, d’enfumage, de baratin et de réponses déguisées face aux nombreuses inquiétudes des riverains et des commerçants réunis dans l’enceinte du Temple Neuf.

Quelques sujets ont été abordés : La disparition des places de stationnement,  la saleté de la ville, l’insécurité, la chute d’activité des commerces indépendants, l’envahissement des rues par les vélos, les SDF et leurs chiens toujours plus nombreux, (un réel problème social que la municipalité ne parvient pas à régler).

Les représentants de la Ville, dont Pierre Ozenne, adjoint chargé des espaces publics partagés et de la voirie, ont cherché à éluder les différents sujets. Ils proposent d’étudier la question de l’usage du domaine public et travestissent la réalité. Ils mentent sur les places de parking : 35 ramenées à 12, puis à 6. Ils mentent sur l’éphémérité du projet qui est passé de deux à quatre mois. Ils bafouillent honteusement sur une enquête bidon visant à démontrer l’intérêt des riverains à mieux connaître leur quartier, alors que la majorité d’entre eux vit dans le quartier depuis belle lurette. En résumé, une démonstration superficielle, rien de concret, bavardage, bavardage, bavardage. 

Une réunion montée en catimini

La réunion, à laquelle nul commerçant et nul représentant de la presse n’avaient été conviés, s’est transformée en bronca contre les élus, feintés par le nombre de personnes présentes, dont une journaliste des DNA, et une journaliste du Torchis, alertées par le bouche-à-oreille. Une pseudo concertation montée en catimini. Tout était déjà décidé:  les animations, les budgets, les dates… 

 Les Verts ont une fâcheuse tendance à négliger les commerçants qui sont pourtant le poumon économique d’une ville. Cela s’ajoute à la Covid, aux vélos et autres deux-roues, aux interdictions de stationner, aux sens uniques, à la circulation réduite sur certains axes rétrécis, aux déchets occasionnés par les bacs dégoûtants du programme Strasbourg ça pousse, aux nuisances sonores, aux squatteurs …

Les commerçants étouffent

Les commerçants étouffent, beaucoup de vitrines sont en berne. Les grandes chaînes remplacent les boutiques coquettes et diversifiées qui font le charme du centre-ville, de plus en plus  infréquentable. La ville est désertée par de nombreux corps de métiers, plus personne ne veut y entrer. Les familles quittent la ville, des classes d’école sont fermées. Les médecins refusent de se rendre au chevet des malades même lorsqu’il y a urgence. Mais les Verts ont des baguettes magiques, ils proposent des solutions à tout-va. Y’a qu’à, y’a qu’à…  

Comment concilier vie professionnelle et vie familiale s’il faut, le soir, se garer à un kilomètre de son lieu d’habitation ? Exemple : parking P3 de la place des Halles pour une maman de 35 ans habitant place du Temple-Neuf. Les Verts à la tête d’une municipalité ?  C’est enfer et damnation. 

Imposer la doctrine coûte que coûte

Nous avons pu observer hier soir la volonté flagrante des Verts d’imposer coûte que coûte leur doctrine. L’éphémérité dont parlent les élus (qui ont menti sur plusieurs points) ne sera pas respectée, à l’instar de  l’avenue des Vosges, et de l’allée de la Robertsau.

Devant autant de mauvaise foi, le public pourtant rodé à ce type de rencontre, a manifesté une colère inhabituelle. Cette municipalité à le don d’attiser la méfiance et la colère des Strasbourgeois en méprisant leurs inquiétudes. Les riverains sont aussi, pour partie des commerçants, des usagers de la voiture, des consommateurs, des amoureux du bien vivre. Voir Strasbourg se transformer en une immense zone de « squat », ne répond  pas forcément à leur vœu. …

La réunion Temple-Neuf a finalement été à l’image de l’actuelle équipe municipale. On gagne du temps, on dépense sans compter l’argent public : 300.000 euros de subventions et de 300.000 à 500.000 euros de participations des différents services de la ville pour la mise en place, le nettoyage, la surveillance, sans la moindre retombée pour le chiffre d’affaires des commerçants, bien au contraire.

Et si le centre-ville n’y survit pas ? 

Alors, un plan « vert » au service d’une idéologie ? Et si le centre-ville n’y survit pas ? Aucune réponse n’a pu être apportée. Il est clair que le système est déjà bien lancé, qu’il avance voilé et organisé pour mieux imposer sa loi. Ainsi des projets du type « récupération de l’eau de pluie » ou « déambulation festive Drag Queen ». Si l’on y voit nettement l’intérêt financier pour certaines associations, l’on n’y voit pas du tout l’intérêt pour les Strasbourgeois, ou pour le tourisme.  

Les Strasbourgeois se rendent de plus en plus fréquemment en Allemagne, à Kehl, Offenburg ou Fribourg pour y faire leurs courses, du shopping ou se restaurer. Chez nos voisins tout est plus vivant, plus fourni, moins cher, les villes sont réalisées pour les piétons, on ne voit pas un seul vélo et les parkings sont à proximité des centres-villes. 

La dictature des Verts entraînera Strasbourg vers le néant. La ville se réduira sous peu à un refuge pour SDF, à un vélodrome, et éventuellement à un écomusée sans activité économique et sans âme.  Mais on aura le droit de faire pousser du gazon sur les toits des voitures…

Le Torchis

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