Il faut savoir paraphraser Flaubert qui aimait novembre, triste mois qui se marie bien aux souvenirs où il est pénible de regarder s’éteindre tout ce qui brûlait en nous !
Tout réécouter, réentendre, revoir sur la pandémie permet d’occulter les dégâts économiques que nous aurons à absorber.
Les discours de nos hommes politiques sont d’une affligeante banalité. Le leitmotiv consiste à faire croire à l’opinion publique que la situation est sous contrôle, que les Pouvoirs Publics gèrent parfaitement les crises, et qu’il suffit de se fier à eux pour s’en sortir.
Ce genre de propos a été appliqué par tous nos dirigeants politiques depuis Giscard (en 1974) , chaque président ayant fait croire qu’il allait, par ses actions, améliorer le sort des citoyens.
L’actuel gouvernement ne déroge pas à ces règles:
* la pandémie? Aucun problème, l’argent du « quoi qu’il en coûte », puis les vaccins en viendront à bout!
* l’industrie automobile est à genoux, les ventes chutent drastiquement ? Peu importe, les voitures électriques (surtout chinoises) résoudront le problème de la transition énergétique!
* Le Bâtiment souffre ? Ce n’est qu’une petite difficulté passagère, un manque de main d’œuvre et de matériaux…!
* Le prix de l’énergie flambe ? Un chèque – énergie (non financé pour l’instant ) sera envoyé à chaque français ayant moins de 2000 euros par mois d’ici 2-3 mois!
* Notre monnaie, l’euro, a perdu 8% par rapport au dollar depuis le 1er janvier 2021 ? Voyez la BCE.(banque centrale européenne)!
* Une écotaxe sur l’utilisation des autoroutes en Alsace ? N’ayez crainte, il n’y aura aucune répercussion sur les prix des marchandises!
* Une relance du fret ferroviaire ? Chaque gouvernement en a parlé depuis au moins 20 ans!
Le pouvoir est en permanence dans le déni du réel. La méthode COUÉ est archi-usée, mais il est tellement plus facile de remplacer l’action par le discours sur l’action.
Charles l’Auguste.