Charivari, l’édito du torchis

Le Nouveau Monde, c’était l’Amérique, Christophe Colomb, Magellan. Un Eldorado rempli d’or, d’argent, de pierres précieuses, d’épices et d’agrumes. Des nouvelles mers et terres, des explorations vers le trésor des Incas, ou les pistes Maya. Si l’on occulte l’exploitation des terres, l’esclavage des indigènes, la révolte des tribus et les galères c’était… Le paradis.

Aujourd’hui, le Nouveau Monde est un monde virtuel fait de nouvelles technologies, et de nouvelles idéologies. Les pommes de terre, le chocolat et la vanille, qui comptaient parmi les fleurons de l’Ancien Nouveau Monde, ont laissé leurs places  à de nouveaux  concepts, des mots nouveaux tels que wokisme, cancel culture, indigénisme, black live matter. Les voyages et les explorations actuelles se ne  font plus que sur les pistes du dieu Google.

Ces notions, qui restent ésotériques pour la majorité, entrent peu à peu dans notre vocabulaire, et dans nos esprits. Le logiciel de déconstruction annonce de nouveaux esclaves et de nouveaux idiots utiles. Des têtes de liste comme Greta mise en scène dans «La princesse et le pangolin »*. Ou comme Sandrine qui déclare pour résumer son complexe du phallus, qu’elle est en possession d’un mari déconstruit. Dans ce cas aucune femme ne risque d’être contaminée par la domination masculine : « Je ne pourrai pas vivre avec quelqu’un qui n’est pas passé par la déconstruction » 

Sur le plan de la théorie du genre, on tourne autour du pot pour conclure que tout tourne autour du sexe. L’intelligentsia mortifère du Monde Nouveau, explique que le sexe serait une construction sociale discriminante et non une donnée biologique. Le genre est essentiel dans le programme des déconstructeurs. Ils sont partout, des bataillons à l’assaut du privilège blanc. Les éveillés c’est la culture du boycott,  qui a provoqué des suicides, des drames familiaux, des enfants renvoyés de l’école pour non conformité aux règles, des auteurs exclus du prix Nobel, sauf Barack Obama, même notre François Hollande n’a pas pu faire sa conférence à L’ENA. Un comble !

La culture du boycott est présente sur les réseaux sociaux et dans les universités. C’est une anti -culture  qui prône la fin de la liberté, des choix individuels, des idées nouvelles, jusqu’à l’identité de son propre sexe, et peut-être… la fin de  l’ENA.  

Social justice warrior, wokisme, cancel culture, colorblind,  la Danse du Diable ne fait que commencer. Le Monde de demain, sera sabordé par la théorie critique de la race, un lavage de cerveau anti-blanc,  et par les  gender studies, (étude du genre) poussée et soutenue par les activistes féministes.   

Qui gagnera la guerre idéologique ? L’idéologie  Zemmourienne  politiquement incorrecte ? Ou celle de ces puissants nouveaux warriors ? Ou les deux ? Dans le monde de demain le bon sens aura-t-il définitivement perdu ses lettres de noblesse ?  

Alors, the place to be ?  Le wokisme ? La cancel culture ? L’éradication du privilège blanc ? L’indigénisme ? L’écologie ? Le féminisme ?   

Depuis trente ans, la paix et la tranquillité ont déserté non seulement le paysage politique, mais encore les plateaux de télévision, les villes, les rues, les gares, les cinémas. La violence se développe, Et… toujours les mêmes discours.

Dans quelques mois, les  citoyens seront appelés aux urnes pour la présidentielle. Pour qui voteront-ils ? Le pangolin ? La chauve-souris ? Greta ? Ou bien Peter Pan ?

*Conte de Marc Lambron

Séraphine

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