Jean christophe Lagarde : Une balle dans le crâne

La salsa des démons bat son plein. La présidentielle s’annonce plutôt musclée. Zemmour est une cible idéale pour les Grincheux, les Atchoum, les Profs, les Simplets…  même les Dormeurs, les Joyeux et les Timides s’y mettent. Tout cela donne un mélange de faux-culs, de lèche-bottes, d’hypocrites, de salauds, unis contre un seul homme. C’est détestable.

La France est un pays démocrate où les hommes sont censés vivre libres et égaux ; où chacun a son libre arbitre en matière d’opinion, d’idéologie, de réflexion ; où chacun jouit du droit inestimable de critiquer un philosophe, un élu, un Président de la République ; les Français et les médias français ne s’en privent pas, surtout à la veille d’une présidentielle. Chacun sait quelles sont les limites légales à ne pas dépasser.

Pour autant, nous voyons fleurir depuis quelques années dans la presse des messages de haine et de rejets envers Z et ses soutiens. On les traite de petits collabos, de fachos, de nazis, on promet de les « expulser ». Des propos qui sont souvent tenus par ceux-là même qui prônent la tolérance et l’écoute. C’est l’arroseur arrosé. 

Convoquer la Shoah, les crimes de guerre, les nazis à chaque fois qu’on se trouve en face d’un contradicteur est un manque de respect, au moins intellectuel, pour les victimes dont l’honneur et la mémoire ne sont pas des jeux de mots. 

Les limites de la bienséance et de la loi ont été dépassées par les propos violents tenus par Jean-Christophe Lagarde, le président de l’UDI, à l’encontre d’Eric Zemmour.

Dimanche 21 novembre, sur le plateau de France Infos, Jean-Christophe Lagarde a fait preuve d’une haine féroce en tenant des propos assassins à l’égard de Z : « Se foutre du monde au point de dire « je suis un RPR »… Mais monsieur Zemmour, si monsieur Pasqua était là, il te filerait une balle dans la tête».

Chacun a le droit de penser ce qu’il veut d’Eric Zemmour, de même qu’Eric Zemmour a le droit de s’exprimer dans un pays où la liberté d’expression est un des trésors les plus précieux. Mais personne n’a le droit d’appeler au meurtre.

Jean-Christophe Lagarde a piétiné la démocratie par ses propos horrifiants.

Appeler à mettre une balle dans la tête d’un journaliste français est digne d’un terroriste. Son appel au crime mérite les sanctions les plus sévères. 

Ces comportements donnent encore davantage de crédit à Éric Zemmour et à ses supporters ; cela entraîne une division des Français. Mais surtout cela ceint la parole, cela l’enchâsse. C’est ce qu’il y a de pire : ainsi naissent les extrémismes et les radicalités dans les alcôves des bureaux de vote.   

Sur le terrain des idées politiques, on ne gagne jamais sur celui de l’exclusion de l’autre parce qu’il ne pense pas comme moi. On se plaindra ensuite que les Français n’aillent plus voter, mais quel mauvais film est-il proposé là : des gens hargneux qui s’insultent, s’invectivent et menacent de mort !

Tout le monde a remarqué le silence de la Licra, de la LDH, d’Amnesty. Pourquoi ?  Quels sont les motifs qui poussent au mutisme ces organisations toujours promptes à intervenir dans ces cas ? Il a bien été question d’un appel au meurtre ! Que signifie ce silence ? Que doit-on comprendre ?

Il  ne sert à rien de chasser avec les loups qui n’appartiennent pas à la même meute. La haine ne conduit à rien sauf à l’exclusion de soi-même. Pour gagner contre Zemmour, il faut avancer ses arguments, pas son fiel. C’est la hauteur d’esprit qui fait gagner.  Voilà de quoi ajouter des voix dans l’escarcelle de Eric Zemmour.

Eric Churchill C:UserslinouchkayaAppDataLocalMicrosoftWindowsINetCacheContent.Wordchurcill eric.png

Partager cet article :

Facebook
Twitter
LinkedIn