Assassinats en série…
Mélanie G., qui venait de fêter ses 31 ans, était mère d’un petit garçon de 4 ans.
Coiffeuse de formation, elle avait dû changer de métier en raison de problèmes de santé.
La trentenaire était conseillère municipale à Sarrey, un petit village situé à 10 kilomètres de son lieu de travail, le collège de Nogent (Haute-Marne).
Une proche explique qu’elle aimait son nouveau métier d’assistante
La révélation par un média de service public du prénom d’un suspect mineur a de quoi étonner. « Vous remarquerez que lorsque le tueur au couteau s’appelle Quentin, on a le droit de publier son prénom, même s’il est mineur ». Ce n’est effectivement pas la première fois que l’interdiction de dévoiler l’identité d’un suspect mineur – édictée par l’ordonnance de 1945 – est allègrement piétinée.
Le mineur « Quentin », qui l’a assassinée, a ainsi « ressassé dès le samedi 7 juin le projet de tuer une surveillante ». L’arme utilisée était un couteau de cuisine de 34 cm avec une lame de 20 cm, selon les informations rapportées par le procureur.
Ses motivations demeurent floues. Si l’adolescent de 14 ans « reconnaît être l’auteur du passage à l’acte », « il ne l’explique pas véritablement », précise le procureur de Chaumont. Le collégien « n’exprime pas de regret, ni aucune compassion pour les victimes. Il se montre détaché tant au regard de la gravité des faits reprochés que des conséquences vis-à-vis de lui-même »
« Quentin » qui a assassiné Mélanie. G. risque jusqu’à 20 ans de prison ! A combien sera-t-il condamné ? Quand on sait que Mélanie est décédée, que son compagnon et son fils de 3 ans ont pris perpétuité !
Deux questions se posent : comment s’appelle le jeune criminel ?
Et surtout, qui l’a formé ? Parce que pour tuer quelqu’un avec un couteau, ou un poignard, il faut savoir comment s’y prendre. Cela ne s’invente pas, cela s’apprend…
Ce pays où les tueurs sont des enfants.
Parce que notre magistrature est ignare de l’actualité, il va falloir lui signaler que ce crime est le …millième fait divers !
Quand, si cela est encore envisageable, réagira-t-elle non pas idéologiquement mais judiciairement ?
Les motifs avancés par cet élève de 3e face aux gendarmes apparaissent d’une effroyable futilité. Le procureur précise que « Quentin indique qu’il ne supportait plus le comportement des surveillantes qui auraient eu, d’après lui, une attitude différente selon les élèves. Il établit peut-être un lien entre le fait d’avoir été sermonné par une surveillante, le 6 juin, parce qu’il embrassait sa petite amie dans le collège, et précise que ce n’est pas celle qui sera sa victime le 10 juin. »
Les mots sont usés à force d’être répétés, mais comment en trouver d’autres ?
31 ans, et une vie fauchée à coups de couteau … un petit enfant de 3 ans, un ami, des parents, des amis, privés d’elle.
Des fous ont le pouvoir de changer nos destins.
Après tant d’années d’errance intellectuelle et d’erreurs de jugement, le constat sur l’état du pays laisse penser que nous sommes au bord du chaos.
Alors qu’il faudrait des actes. Nous aurons certainement droit à un “Quentin”, à un adolescent ayant des troubles psychologiques, à une enfance malheureuse, un jeune issu d’un milieu défavorisé, à des fleurs, des bougies, des discours, des « plus jamais ça ». La liste est longue…
Alors qu’il suffirait de dire qu’à partir de maintenant, toute indiscipline sera sanctionnée et qu’en cas de récidive l’envoi vers une maison de correction sera décidé.
Personne pour faire remarquer que lorsqu’un automobiliste se fait arrêter par les forces de l’ordre, ces dernières ne lui disent pas
« Mon pauvre vieux ». Elles prononcent immédiatement les causes de son interpellation. Or aujourd’hui, il est interdit de dire immédiatement les causes de la mort de la surveillante assassinée.
Comment peut-on laisser s’enfoncer un gamin dans une telle dérive sans rien voir ? Une nation dans laquelle des gosses de 14 ans se font tuer ou tuent sans discontinuer est un pays foutu !
Nos Mozart politiques (pardon divin Mozart) confondent cause et effet : le couteau, s’il est la cause objective de décès, n’est pas la cause à rechercher. Le couteau est l’effet de l’éducation, des jeux vidéo lesquels, eux, constituent bien la cause principale de la violence létale.
La ville dont le prédateur est un enfant. Je n’aime ni la naïveté ni le crime mais Mélanie n’est plus là pour ces deux raisons .
Notre jeunesse part complètement en vrille grâce à 40 ans de laxisme, une absence d’éducation de la part des parents et une éducation nationale idéologisée, gangrénée par la gauche bien-pensante.
La violence se vit au quotidien dans n’importe quel établissement scolaire.
A quand la suppression de l’excuse de minorité ?
A quand de vraies sanctions pour les parents défaillants ?
A quand une école à la hauteur qui ne place pas l’élève au-dessus de tout, mais qui remette le professeur et les savoirs à leur juste place ?
Combien faudra-t-il encore de tueries de ce genre pour que le peuple français dans son ensemble se réveille ?
Et les politiques, sur ce drame épouvantable, font encore de la politique : « pas de récupération politique » ! Est-ce que c’est le sujet ?
Cet « océan » (pas écologique !) de violence doit trouver une fin… cela ne peut pas continuer ! Et ce n’est pas du « fait divers ». On ne nous a pas travaillé le cerveau : la réalité parle d’elle-même au fur et à mesure des mois, des semaines et des jours. Il faut que cela s’ arrête.
La France est devenue une puissance de seconde zone avec une population désemparée qui ne connaît plus son passé, ne comprend plus le présent et encore moins son avenir. Son Histoire, son identité sont à la dérive.
Sa jeunesse, puisqu’il s’agit de la relève d’une génération en déliquescence, élevée dans le contexte de l’individualisme forcené, et d’une éducation sans repères moraux, se livre à ses instincts, enseignés par la contestation permanente d’une élite qui n’est plus reconnue, et de critères civilisationnels acculturés.
C’est un assassinat et pas un meurtre, préméditation sans aucun doute, d’ailleurs Quentin s’est servi d’un couteau apporté dans un établissement scolaire. Il y a préméditation dans l’intention. On n’entre pas dans un établissement scolaire armé d’un couteau « au cas où ».
Lecteur, cet article, ce n’est rien.
Juste un fait divers sur lequel il ne faudrait pas vous arrêter dirons certains…
Gérard Cardonne, Reporter Sans Frontières